31 mai 2014

La liste de mes envies

Dire que j'y allais à reculons est un euphémisme. Tout me déplaisait : une adaptation de plus (c'est la mode!)  le choix des acteurs: Marc Lavoine en Jo (le mari alcoolo et égoïste), Mathilde Seigner en Jocelyne (dans ma tête Jocelyne est un peu moche), la bande annonce colorée, trop lisse, un Arras en carton pâte...
Et pourtant, je me suis laissée gentiment porter par cette comédie douçâtre sans caractère mais pas déplaisante. Certes, ça sonne parfois un peu faux (la pluie, les décors) mais Mathilde Seigner se révèle assez touchante, ses copines du salon de coiffure rigolotes et la mercerie/blog a un charmant petit air de maison de poupées. Et puis, y a Juju boisselier !! (Toujours moustachu, mais je commence à aimer). 
Bref, en faisant abstraction du roman, en y allant pour voir une sorte de comédie "conte de fée" sans a priori, ça passe!  

Swim little fish swim...

Un film poétique indépendant et intelligent comme je les aime...
La critique complète arrive. 

Maps to the stars

Made in Cronenberg...
Alors sincèrement: je n'ai rien compris, et j'ai détesté! J'ai trouvé ça hystérique, glauque et surtout affreusement long. Il ne se passe rien, la petite noblesse hollywoodienne névrosée et incestueuse se regarde le nombril et on est sensé applaudir. 
Expliquez-moi, je me sens bête!! 

Le masque et la plume va-t-il me donner les clefs?  http://www.franceinter.fr/emission-le-masque-et-la-plume-les-films-de-la-semaine-1

29 mai 2014

Le vieux qui ne voulait pas fêter son anniversaire

Bien que n'ayant pas adoré le bouquin que j'avais trouvé un peu long, j'avoue qu'il m'avait malgré tout séduite par son originalité. L'histoire était si atypique, frôlant presque l'irréel parfois, que j'avais du mal à envisager des images, des personnages en chair et en os. Et se posait aussi la question des flashbacks, des rencontres d'Allan avec les grands de ce monde (Franco, Stalline, Reagan etc.). Comment les rendre crédibles et les intégrer à l'histoire ? Comment faire vieillir Allan? Le résultat est loin d'être catastrophique voire convaincant même si on est loin du chef d'œuvre. D'abord parce que fidèlement au best-seller, il y a beaucoup d'originalité et de fantaisie dans le film. Ce qui pêche un peu c'est peut être le côté thriller (le jeu du chat et la souris avec le flic et le gang) qui était très présent dans le livre. Dans la version cinématographique, c'est plus le road trip d'un duo/trio/quatuor improbable qui marque les esprits. Quant au "suédois", il rajoute un certain charme, comme une sorte de langage incompréhensible qui incite le spectateur à se laisser bercer par le côté loufoque (quasi absurdes) de certaines scènes.

Sur place ou à emporter

Probablement ce que le cinéma français peut faire de pire.  
Ni drôle ni romantique (c'est ballot pour une comédie romantique!!)

25 mai 2014

Deux jours et une nuit

Du vrai et grand cinéma!!! 

Black-out total


Après une semaine sans ciné pour cause de boulot sous tension et des nuits courtes, ce film tombait à pic. 
L'histoire est rigolote, bien américaine.  Une petite journaliste blondinette et pulpeuse, fraîchement larguée, passe la nuit (très alcoolisée) avec un bel inconnu. Le lendemain, le taux d'alcool encore élevé, elle reçoit un SMS de la chaîne télé dans laquelle elle rêve de devenir présentatrice vedette, l'informant qu'elle est retenue pour le poste. 
Sauf que tout sur la route de la jeune femme (sans un dollar, vêtue d'une robe moulante jaune canari et perchée sur des talons) va venir compliquer le parcours: sa voiture à la fourrière, les quartiers craignos de Los Angeles, une rencontre avec des dealers de crack, les flics aux fesses...
Y arrivera-t-elle?? 
Ce film, sans revendication intello, m'a amusée et détendue. Il ne faut rien y chercher de plus qu'une rom´com US sur la mélodie "lendemain de soirée arrosée" dont la seule vocation est de divertir et faire rire un peu. Et c'est delà pas mal!! 

24 mai 2014

Grace de Monaco

Pénible!!!! Parfois quand ça veut pas, ça veut pas. C'est bien simple, rien ne va! 
L'histoire est inintéressante, l'intrigue politique pas très claire et les acteurs ne sont pas habités. Y a même pas une once de poésie... Et le spectateur ? Il s'ennuie. 
J'ai bien cherché et s'il fallait trouver un charme à cette soupe politico-biographique-montecarlienne, je pencherais pour les quelques jolies toilettes (comme disait ma grand mère) de miss Kidman. Au programme des robes , un ravissant déshabillé en soie  (qui contrairement a ce que je pensais ne s'appelle pas "descente de lit") et des lunettes de vue/de soleil de toutes les formes et couleur. 
Le reste est à pleurer d'ennui. 

18 mai 2014

Le promeneur d'oiseau


Film franco-chinois-gentillet.
Pour ma voisine de rang, c'est la 3eme fois qu'elle le voit...euhhhhh, sans déc?? Parce que niveau intrigue, c'est quand même pas bien compliqué (même pour un enfant de 5 ans). Madame est émue par tant de beauté , Monsieur (oui Madame est accompagnée) commente à (très) haute voix (l'histoire ne dit pas si pour monsieur c'est le baptême de l'air ou si pour lui aussi, c'est une resucée). Et on sent qu'ils aiment...assurément plus que moi! 
Le scénario c'est un peu la version chinoise du Papillon (avec Michel Serrault), sauf que le papillon est remplacé par un oiseau dans une petite cage. (En fait, je viens de voir sur Wikipedia que ce n'est autre que la version chinoise du papillon et que c'est le même réalisateur!) 
Ça raconte l'histoire d'un voyage initiatique entre un papy paysan modeste et sa petite fille, 10 ans, un peu tête à claques, un iPhone (4S) (le 5 elle l'aura pour ses 11 ans, no stress) dans une main et un iPad dans l'autre. Au contact de ce vieux sage, l'enfant découvre la nature, les rizières, les buffles mais aussi l'amitié et se révèle attachante et moins crispante qu'il n'y paraît. C'est comme un gâteau chinois...un peu trop sucré et bourratif avec la petite morale qui va bien, les bons sentiments et les métaphores faciles (La liberté...Oh l'oiseau s'envole!!) et des contrastes appuyés. ( Monsieur a Madame: "oh quel contraste!" alors que l'on vient de voir une rivière puis en fondue une autoroute pekinoise!)
Certes , les passages sont jolis, mais autant feuilleter Géo numéro spécial Chine, c'est aussi beau. 
 


Le mystère sherlock


Savoureux et drolissime 


Refermé le sourire aux lèvres, et avec l'envie de continuer à découvrir cet auteur hors du commun. Difficile de résumer l'histoire, sachez juste que quand 10 holmesiens (cf. échelle des fans de Sherlock Holmes) sont enfermés dans un chalet suisse pour nommer le futur titulaire de la chaire d'holmesologie à la Sorbonne : ça saigne! C'est un peu les 10 petits nègres, le sarcasme et les jeux de mots en plus!! 

Merci Ad:-)

Morceau choisi ... « Au commencement, Dieu créa le ciel et la terre, l’homme et la femme, le poisson et l’oiseau, ainsi que - juste après avoir inventé l’humour- le ver solitaire et le chancre mou. Pendant six jours, Dieu se démena comme un beau diable (et en profita pour inventer le paradoxe). Chaque matin, il regardait l’oeuvre de la veille en se disant que cela était bon car il n’avait pas encore créé la modestie.. Enfin, le septième jour, au paroxysme de cet élan créatif sans précédent (et pour cause), Dieu inventa le farniente. Ce fut un choc. Dieu se dit que cela était superbon, et depuis on n’a plus de nouvelles.»

17 mai 2014

La chambre bleue

Diablement bien menée cette adaptation de la nouvelle de Simenon par Amalric. Amalric parvient à transposer avec beaucoup d'intelligence l'intrigue en 2013 tout en conservant des dialogues plus datés. Il mele intrigue et sensualité avec grace. La tension gagne petit à petit, l'image est très belle, c'est court (1h17), intense et on ne regrette pas d'être là! 

13 mai 2014

May in the summer

C'est une histoire de femmes et de famille: de 3 sœurs et de leur mère. L'une, May (la réalisatrice), New-Yorkaise, auteur reconnu, née catholique (mais non pratiquante) est sur le point d'épouser un américain d'origine jordanienne de confession musulmane. Elle revient passer l'été à Amman, sa ville natale pour les préparatifs du mariage et y retrouve ses sœurs (joyeusement fofolles et libérées) et sa mère avec qui les retouvailles sont plus compliquées. La maman, fervente chrétienne n'a pas l'intention d'assister à la cérémonie. On sent des les premieres minutes que May est américaine dans sa manière de vivre, de communiquer, de penser. Elle court jambes nues et iPod aux oreilles faisant fie des regards. Elle est forte, belle, en apparence sûre de ces choix. Puis, petit à petit le rêve se fissure: le spectateur comprend que la réalité est sans doute moins parfaite que la jeune femme doute sur son couple, son mariage, son avenir. C'est l'occasion pour l'actrice et réalisatrice de s'interroger sur la double culture mais aussi sur la famille, le couple, et la complexité des rapports entre sœurs. Enfin, quel joli regard sur la capitale jordanienne, ses quartiers, ses rues, son bouillonnement. 
Bref, probablement pas le film du siècle mais un bon moment de cinéma. 

11 mai 2014

Pelo Malo

Ou quand je vais au cinéma à perigueux avec les copines...
"Tu vas voir ça va être marrant" qu'on m'avait dit! Ben non, pas du tout en fait.  C'est même immensément triste. Au point de faire mal au ventre...
L'histoire c'est celle de Junior, un petit vénézuélien d'une dizaine d'années qui vit avec sa mère et son tout petit frère. Junior (extraordinaire jeune acteur) a les cheveux crépus, rebelles (cheveux de son papa décédé) et junior rêve de cheveux lisses.
Junior aime aussi passer des heures avec la voisine espiègle à faire du manège, fabriquer des bonhommes allumettes, danser et chercher un costume de chanteur pour les photos d'identité de l'école. 
C'est donc l'histoire de ce petit bonhomme qui cherche une place dans une famille, dans une ville immense, dans un quartier pauvre ...qui se cherche aussi une identité, sous les yeux d'une mère désemparée devant son gamin capable de se tartiner la tignasse de mayonnaise. Qu'elle est dure cette mère, impitoyable, intransigeante...

Résolument beau mais éprouvant tout ça!!!!

8 mai 2014

Libre et assoupi

Difficile de dire pourquoi j'ai bien aimé ce film, pas vraiment soutenu par la presse. C'est vrai que c'est étrange, un peu décousu, un peu foutraque mais pas déplaisant. L'histoire c'est celle de Sébastien, un glandeur professionnel ou oisif de compétition (c'est plus classe). Seb est donc un presque trentenaire surdiplomé qui apprécie de ne rien faire et le revendique. Il s'installe en colloc avec Bruno (Félix Moati) et Anna (Charlotte le Bon) qui eux, triment, accumulent les stages, se cherchent. Il va également faire la rencontre d'un conseiller du Pole Emploi (Denis Podalydès), rêveur et décalé. Ce qui m'a touchée c'est que, sous des airs de comédie légère, le film aborde des sujets plus complexes comme le passage a l'âge adulte, la prise de risques et questionne sur le bonheur. Ou bien parce que la seule vision de Podalydès faisant des crêpes ou en slip dans une chorégraphie contemporaine est juste délicieuse. Et aussi parce que le fils Moati a quelque chose de touchant en père Noël!

6 mai 2014

Sans télé, on ressent d'avantage le froid

Ce n'est pas un "roman", mais une succession de petits posts, à "la façon blog", décapants, parfois hilarants. 
De Titiou Lecoq, j'avais lu "Les morues" qui m'avait bien plu. J'avais aimé son regard moderne sur notre société, sur les trentenaires, leur rapport au monde, aux autres, et notre ultra-connexion!
Là, il est encore plus question de "trentenaires", d'une en particulier : elle! De la définition du mot "chafouine" aux experiences sportives (l'aquabike sans selle) et sexuelles de cette trentenaire, en passant par sa vie de pionne dans un lycée professionnel ou ses voisins d'immeuble. Tout est prétexte à sourire, rire!
C'est souvent assez cru voire trash sans être gênant et souvent juste! Je l'ai commencé au soleil et fini dans mon lit, les zygomatiques endoloris!



4 mai 2014

Dans la cour

Ça vient !! 

Le dernier diamant

Une grosse dose de thriller, une pleine cuillère de suspense, une rasade de glamour, une pincée d'invraisemblances et un duo formidable!! (Bejo, sublime et Attal, parfait!), j'ai marché à 200%. 
(Ah, Bérénice Béjo ou le contraire de Sophie Marceau: belle, troublante, et utile !!)

3 mai 2014

Last days of summer

Je n'avais que peu de doutes sur ma capacité à aimer ce film...mais pas tant!! J'ai tout simplement adoré et accessoirement beaucoup pleuré.
L'histoire se déroule en 1987 et c'est celle d'une femme, une mère, Adèle, divorcée, dépressive qui élève son fils Henry, un peu prisonnière d'une maison en bois, un peu sombre ou la lumière entre peu et dont elle ne sort pas beaucoup. L’extérieur l'effraie, le monde la terrorise. 
Un jour, débarque Franck, un "vrai prisonnier", accusé de meurtre et évadé de prison qui se planque chez eux. Les quatre jours qu'ils vont passer ensemble vont faire rejailleir la lumiere dans la vie de cette femme et de son fils. Quatre jours de bonheur dans la chaleur de cette fin d’été.
Passées les premières heures de craintes face à ce prisonnier, on vit avec eux leurs premiers regards, leur attachement, leur premiers gestes tendres sous les yeux de cet pré-adolescent en manque de père. 
Oui, certains diront que c'est américain, mélo, pathos et "facile" mais  pas moi. J'y ai vu un joli film mi-romance mi-thriller psychologique particulièrement touchant, porté par une Kate Winslet éblouissante. C'est vrai que il y a des clichés, les "pie" de Franck, à quatre mains dans la pâte, les pêches juteuses (que de sensualité dans le brassage des fruits!), le baseball mais tout cela ne m'a pas rebutée. Au contraire... Baigné d'une lumière chaude, d'une moiteur d’été un peu étouffante, le film m'a transportée, emmenée au sein de cette "famille"  pour quelques jours, où on se met à croire en cette histoire, se dire que tout est possible que l'union des blessures de ces deux prisonniers peut les sauver.
NB: mais bon sang pourquoi transformer un joli titre anglais "labor day" en un autre titre anglais???

2 mai 2014

Une rencontre

Faites un mix entre une pub Lancôme et une gigantesque pub Apple vous obtenez "une rencontre". Le problème c'est que 1h21 de pub, c'est très long!!! Pourtant, j'avais envie de l'aimer ce film qui réunit François Cluzet et Sophie Marceau. Car, j'adore les rom'com et François Cluzet, et je trouve la miss Marceau, fort belle. Sauf qu'il faut beaucoup plus que ça pour faire un film. Sophie perchée sur des talons est belle, en robe du soir, elle est sublime, en jogging du dimanche, canon. So what? Ah oui, elle est aussi divinement musclée. Elle rencontre Cluzet, avocat marié, plutôt heureux en couple. Le Cluzet tombe raide en admiration quitte à mettre en peril son couple. Le propos du film est plutôt pas inintéressant... le fantasme vs le "passage à l'acte". Faut-il résister? Qu'est ce qui empêche l'humain de craquer? La trouille, la morale? Sauf que le résultat est fade au possible, scènes entre rêve et illusions de corps enlacés, entrecoupées de musiques de pub, et de dialogues niais (le début avec la scène du pétard donne un avant goût!). Bref, c'est bien ennuyeux tout ça! j'en suis sortie complexée et déçue.

1 mai 2014

24 jours

Je suis dubitative. Le sujet est lourd, trop lourd probablement. C'est l'histoire vraie et atroce des 24 jours de captivité d'un jeune juif Ilan Halimi, pris en otage par le gang des barbares en 2006 et relâché quasi mort au bord d'une voie ferrée 24 jours plus tard. Le tout vu par la mère du jeune homme : ses jours d'attente, d'horreur, de douleur. 
Si Pascal Elbe et Zabou sont sincères et touchants, l'ensemble est un peu gênant, d'une part car les flics y sont montrés comme des bras cassés (ceci dit c'est le parti d'Arcady de parler au nom de la mère d'Ilan) et surtout car la violence filmée du gang est à la limite du tolérable. 

L'intention est louable mais quel art délicat que la mise en images d'un fait réel, entre devoir de mémoire, prise de position, documentaire et condamnation...

Qu'est ce qu'on a fait au bon dieu?

J'y suis allée!!!! Et, contre toute attente, j'ai plutôt aimé. Pourtant, la bande-annonce promettait une comédie franchouillarde, raciste, au ras des pâquerettes, que je m'étais jurée d'éviter... En vrai, le résultat est plutôt honnête, assez drôle et beaucoup moins lourdingue que je ne craignais. L'histoire, c'est celle de Verneuil, un couple de bourgeois cathos, qui habite une bien belle demeure à Chinon et dont les 3 premières filles ont épousé respectivement un arabe, un juif et un chinois. Laure, la petite dernière est sur le point d'épouser un catholique (le père verneuil est aux anges!) mais ... le catholique est noir. Ce qui aurait pu virer au long sketch sans intérêt, se révèle en fait une succession de petites scènes assez marrantes, que ce soit entre les gendres, les parents Verneuil ou le couple de parents ivoiriens. Plusieurs scènes sont même joliments trouvées (l'église, le confessionnal), le tout s'enchaîne à un rythme vif avec notamment des repas réjouissants (dinde halal, casher et laquée). Quant aux acteurs, rien à redire: Clavier (que je n'aime pas spécialement) est parfait dans son rôle de bourgeois, au volant de sa Méhari, lisant le Figaro magazine, et répétant à qui veut l'entendre qu'il est "gaulliste" et Chantal Lauby dansant la zumba est irremplaçable. Les gendres enfilent avec pas mal de talent les costumes des "pièces rapportées" et s'envoient des vannes plutôt bien trouvées. Franchement une agréable surprise!

Pilules Roses, De l’ignorance en médecine » (Stock, 2023) de Juliette Ferry-Danini

Le SPASFON (phloroglucinol), vous connaissez bien sûr ! Qui n’a pas reçu, au cours de sa vie ce comprimé rose fuchsia, dragéifié façon bonbo...