30 juillet 2014

Beignets de tomates vertes

Un grand merci à ma voisine de catamaran pour ce bien joli conseil littéraire ;-) 
La critique arrive. 

25 juillet 2014

Maestro

Vrai hommage à Rohmer (le maitre) et à Jocelyn Quivrin (l’élève) mais pas que! 
C'est aussi un très joli récit de rencontres, de cinéma et d'initiation plein de poésie et d'humour... Que demander de plus ? 
 J'ai savouré chaque miette, chaque réplique parfois poétique, barrée ou cocasse lors de l'avant-première mardi dernier, dans une petite salle qui nous donnait (à nous, les 15 spectacteurs) l''impression d'être des privilégiés. 
Avec infiniment d'élegance, Léa Fazer, nous fait virevolter entre le film de potes, le film de genre ou intimiste ou la comédie romantique. Délicieux! Même que je vais m'empresser de le revoir. 

24 juillet 2014

Jersey Boy

Le pitch: années 60's, 4 amis du New Jersey, coiffures bananes, passionnés de musique montent un groupe : les Four Seasons. Le succès est là, l'argent aussi sauf que les magouilles de l'un d'eux les rattrapent.

La bande annonce: http://youtu.be/8FJFWlhMIwM



Quatre très bonnes raisons d'y aller : 
1. pour le final  qui vous donne une furieuse envie de danser (cela parait un peu stupide de justifier la qualité d'un film par son unique final, mais celui-ci vaut le détour)
2. pour la musique, je tapais du pied, au rythme de Sherry, Big girls don't cry, etc.
3. pour la définition du mariage et des deux types de "bonnes femmes (A ou B), le résultat est le même : c'est compliqué!
4. parce que Clint Eastwood est un artisan du cinéma, qu'on en sort avec l'impression d'avoir vu un "bel ouvrage",  documenté, rythmé, plaisant et intelligent.

Merci E. de m'avoir inspiré cette critique. 

21 juillet 2014

Les tribulations d'une jeune divorcée

Ce n'est nullement de la littérature mais c'est agréable et frais pour l'été. L'histoire c'est celle de Déborah, pas encore 30 ans, deux petites filles, déjà un ex-mari, quelques kilos de grossesse tenaces, une bande de copines un peu déjantées et des aventures rigolotes. La quatrième de couverture est prometteuse : paraît que les célibataires trentenaires s'y reconnaissent et qu'on se bidonne. N'exagérons rien, pour ce qui est de l'identification, oui et non, (qu'importe), en revanche on s'attache à cette nana, optimiste malgré tout, et à ses gamines. On sourit de ses déboires avec la gente masculine, de ses essais des sites de rencontre ou de ses soirée pyj'/pizzas entre copines. On ne se tord pas de rire non plus. Le vrai gros avantage c'est le style: léger et sympathique. Car, soyons honnête, le problème avec le genre "chicklit" c'est le style, parfois brouillon ou cucul, voire les 2! Or, il faut dire que sur ce terrain là, Agnès Abécassis ne s'en sort pas si mal!

19 juillet 2014

16 juillet 2014

Duo d'escrocs

Prenez deux comédiens d'envergure un peu "sur le retour" et faites les jouer dans une comédie abracadabrantesque  à cheval entre la comédie policière, le film d'aventures et la comédie sentimentale. Ça pourrait virer au catastrophique voire pathétique mais moi,  j'ai marché! C'est juste une comédie plutôt loufoque, estivale et légère. Rien de plus !
L’histoire c'est celle de Richard Jones (Pierce Brosnan) un homme d'affaires qui découvre qu'un trader français (Laurent Lafitte) vient de plumer sa société et par là-même de le dépouiller lui et ses employés de sa retraite. Le voila partie direction la France, accompagné de son ex-femme (la toujours charmante Emma Thompson) et bien décidé à se faire rembourser quitte à voler le diamant de fiançailles de la fiancée du trader (Louise Bourgoin). Certes c'est improbable (certains diront ridicule)  mais avec un petit quelque chose d’attachant qui fait qu'on passe un agréable moment. Pierce Brosnan, notre 007 dans l'autodérision frémir de vertige en haut d'une falaise, ça me plait ! 





12 juillet 2014

Les vacances du petit Nicolas

Plusieurs hypothèses:
Soit c'est effectivement ennuyeux et fadasse. 
Soit je suis trop vieille pour apprécier ce genre de comédie familiale. 
Soit je suis simplement bien trop attachée à l'œuvre originale.
NB: les trois sont compatibles  ;)

9 juillet 2014

Jimmy's hall de Ken Loach

Aïe! 
Premier film de Ken Loach que je vois et je me sens déjà rattrapée par mon inculture. Je suis persuadée que ce film est un bon film. Il est émouvant c'est indéniable, mais probablement bien plus (cf. les applaudissements à la fin de la projection). L'histoire c'est celle de Jimmy Gralton, un très charmant irlandais exilé à New York depuis plusieurs années qui rentre dans son Irlande natale pour aider sa mère à exploiter la ferme familiale. Il ramène avec lui son goût pour la musique, la danse mais surtout une furieuse envie de tranquillité. Sauf qu'à son retour, l'attendent son ancien grand amour et une bande de villageois bien décidée à reconstruire le dancing (et haut lieu de la libre pensée) de l'époque contre la volonté d'une Eglise riche et toute puissante. Le problème vient de moi: je manque de connaissances politico-historico-religieuses sur l'Irlande du début du XXe siècle pour apprécier (i.e. la guerre civile, l'omniprésence de la religion, les exils forcés, etc). Ceci dit, c'est dansant, social, humaniste et bien filmé.

6 juillet 2014

Under the skin

Le dernier Eastwood affichant complet, nous nous décidons pour aller voir "under the skin" qualifié "d'ovni envoûtant", "poème érotique et romantique plastiquement splendide" par une critique unanime (même Télérama, Voici et les Cahiers du cinéma sont d'accord, c'est dire!). Le pitch est lacunaire : "Une extraterrestre arrive sur Terre pour séduire des hommes avant de les faire disparaître". J'imagine déjà le bijou de science fiction esthétique. Alors que nous attendons la fin de la séance précédente, un jeune homme sort de la salle exaspéré lâchant un "c'est nul"!! (Ok, il porte un jogging à capuche et des tongs : l'esthétisme est une question de point de vue). Le film commence, après le petit icône "film france inter", je suis confiante. Deux minutes plus tard, Scarlett dans la pénombre déshabille une femme morte et lui vole sa tenue. La dame devant moi, laisse échapper un "ouhhh c'est étrange"... Trois quarts d'heure plus tard, mon voisin de siège me glisse un "c'est interminable, c'est bientôt fini, non ?" Ben non, il reste encore une heure!! Heureusement, la deuxième moitié rattrape le coup puisque notre pulpeuse Alien commence à avoir des sentiments et ça devient presque "captivant"! Alors oui, il y a des plans d'un esthétisme irréprochable, certaines scènes déchirent le bide et sont scotchantes (la scène de la noyade, notamment) et des questions intéressantes sur la solitude de l'être l'humain mais dans l'ensemble on s'ennuie. On en sort, retourné, un peu hagard, mi-amusé mi-agacé par ces spectateurs qui, contrairement à moi ont tout compris et qui crient au chef d'œuvre. Je dois être "under les pâquerettes"!

1 juillet 2014

Triple alliance

Voilà une comédie américaine pétillante très girly, un peu trash, parfois tendre et bien à mon goût. L’histoire d’une jeune et belle business woman (Cameron Diaz) qui découvre que son mec est marié, puis que le dit-mari entretient une 3ème liaison. La revanche va être terrible à coup de laxatifs dans le whisky et hormones dans le milk-shake. Les 3 actrices (Cameron Diaz, Leslie Mann, Kate Upton) incarnent à merveille la working girl, la femme soumise et la blonde à grosse poitrine décérébrée (écervelée?). Alors, oui, je vous l’accorde, c'est un brin caricatural mais drôle. Rajoutez des tenues toutes plus glamour les unes que les autres, dans des apparts paradisiaques, il ne m’en faut pas plus pour poser le cerveau et me détendre.

Pilules Roses, De l’ignorance en médecine » (Stock, 2023) de Juliette Ferry-Danini

Le SPASFON (phloroglucinol), vous connaissez bien sûr ! Qui n’a pas reçu, au cours de sa vie ce comprimé rose fuchsia, dragéifié façon bonbo...