12 novembre 2022

Ce matin là

Ce matin-là, la voiture de Clara refuse de démarrer. Comme un signe. Ce matin là personne ne démarrera, ni Clara, ni la voiture. C'en est trop. Trop d'injonctions, trop de pression, de compte à rendre, d'heures de travail. Pour qui ? Pourquoi ? C'est l'histoire d'un trop plein. Une soupape qui explose. Clara se réfugie chez elle et sombre dans un mal-être sans nul autre pareil. Plus d’appétit, plus de goût à rien. Les amis, l'amoureux, plus personne ne semble capable de lui venir en aide. 

Un livre sur le burnout, ça peut paraitre triste voire sordide. Bizarrement celui la ne l'est jamais. Car si l'auteur parvient dans une première partie à décrire la souffrance et les doutes de Clara (la meilleure partie pour moi), elle réussit avec beaucoup de finesse à laisser entr'apercevoir l'élan de vie en chacun de nous. 

Une retenue s'il en fallait une, la sortie du tunnel est un peu "rapide" moins travaillée que la chute de Clara.

La famille Martin

La famille Martin, un nouvel achat totalement influencée par mes errances sur Instagram. 
 
Mon dernier Foenkinos (deux sœurs) m'avait fait l'effet d'une tisane tiédasse, sans réel intérêt. Je pense même que je ne suis pas capable d'en raconter l'intrigue. Mais il serait bête de rester sur un échec et je me laisse tenter ! 

Le point de départ : un auteur en mal d'inspiration, décide de raconter l'histoire de la première personne qu'il rencontre. Il tombe sur Madeleine Tricot, ancienne couturière chez Chanel. Madeleine a eu deux filles. Valérie, son ainée est mariée  à Patrick. Ils ont deux ados aux problèmes d'ados (tirer la tronche et tirer son coup). Valérie en a marre de l’indifférence de son mari; le dit mari est en plein harcèlement professionnel. Terriblement banal tout ça. Histoire de bien faire comprendre au lecteur que ces gens sont un peu comme nous, ils s'appellent les Martin. Bienvenue dans la nuance !

Mais parce qu'il fallait faire un roman édité chez Gallimard de tout cela,  l’auteur choisit de se placer en "live" de cette banalité, s'inviter avec sa page blanche (ou son Macbook pro, qui sait ?) au cœur de la famille, participer aux repas et aux engueulades. Original et inventif diront certains. Mouais. Bof. C'est trop peu crédible.

Les 5 personnages sont particulièrement inégaux. Si Patrick Martin (sans doute le personnage qui m'a le plus touchée) est dépeint avec finesse par l'auteur, les adolescents sont beaucoup plus fades (volontairement ?) et Valérie est un poil caricaturale en ménagère en pleine crise de la  cinquantaine.  Quant à Madeleine, la vieille dame, pseudo-héroïne romantique , elle aurait mérité selon moi plus d'attention. 

La patte Foenkinos est bien là, bien appuyée : réflexion sur l'amour, la famille, la sororité. Les traditionnelles notes de bas de pages (elle font gentiment sourire) sont aussi au rendez-vous.

En somme, si vous aimez les histoires de gens ordinaires, pourquoi pas. Si vous voulez une roman captivant, passez votre tour!



26 octobre 2022

Mes récentes sorties ciné

Je re-fréquente les salles obscures et ce n'est pas pour me déplaire. En quelques semaines, j'ai enchainé les séances.

Maria rêve : parfait pour un dimanche triste. Une petite comédie romantique tournée aux Beaux Arts (avec plein de clins d'oeil gentiment taquins sur l'art contemporain) portée par un couple d'acteurs très attachants. Karine Viard est crédible en femme de ménage, douve et naïve face à l'ours, gardien des beaux arts, interpertée par le colossal (au sens propre) Grégory Gadebois. M'en faut pas plus pour me faire rêver moi...

Novembre : entrée dans la salle 19h45, sortie 21h30. Au milieu 1h45 de pure action, le souffle coupé et l'impression d’être happée. Tout est au cordeau, les acteurs (Dujardin Demoustier, Kiberlain sont magistraux) le rythme, les dialogues.  Le spectateur devient l' enquêteur pendant ces 5 jours sans sommeil, sans jamais de pathos ni jugement sur les attentats. 

L'innocent : tout bonnement FORMIDABLE. Loufoque, émouvant, incroyablement bien interprété. A ne pas louper. Sans doute ce que j'ai vu de plus réjouissant ces dernières semaines.  Chapeau monsieur Garel!

Les enfants des autres : un film qui vaut le coup principalement pour ses deux acteurs, Virginie Efira et Roschdi Zem. L'histoire c'est celle d'une envie d'enfant à en crever, de celle qui vous prend aux tripes, vous fait compter les jours qui vous rapprochent de la ménopause. Le sujet n'est pas une problématique familière pour moi, toutefois, l'histoire d'amour est si belle et la détresse d'Efira si perceptible que je ne suis ressortie avec les yeux un peu humides. 

Chronique d'une liaison passagère. Emmanuel Mouret est un réalisateur que j'aime ...sans doute comme les 11 spectateurs avec moi dans la grande salle de mon cinéma indépendant. Oui, Emmanuel Mouret passe plutôt dans les cinémas d'art et d'essais. Dans son dernier film, une femme célibataire (Kiberlain) et un homme marié (Macaigne) deviennent amants. Le contrat est simple : se voir pour le plaisir, la légèreté, et ne pas tomber amoureux, facile à dire me direz-vous!  Pourquoi j'aime les films de Mouret ? Parce que pour parler d'amours, d'adultère, d'attachement, de regrets avec poésie et délicatesse, il est particulièrement doué. Et parce que, comme toujours, je me suis laissée bercée par la diction de ses personnages, la musique d'un autre siècle, les têtes à têtes amoureux dans des couloirs d’hôtel et les rendez-vous furtifs dans les jardins publics...


12 octobre 2022

Nos rendez-vous

31 août 2022, la tristesse chevillée au corps, je pars me balader à vélo. Un livre, voila ce qu'il me faut. 

Je scanne le présentoir de ma petite librairie arcachonnaise, à la recherche d'un livre court et puissant.  

Oh une belle photo et une 4e de couverture alléchante: on y parle d'amours, ratées certes, mais d'amour surtout ! J’achète ce petit roman avec l'impression d'avoir, pour un coût modique, ma pilule anti-bourdon dans le sac et rentre me réfugier à la maison. 

L'histoire d'Amélie et Vincent, l'histoire de rendez-vous loupés, d'une mauvaise synchronisation, de deux êtres qui ne cessent de se croiser. Une jour à la Sorbonne à la fin des années 80, Amélie fait la connaissance de Vincent. Ils passent la nuit à discuter, l'alchimie est là. Une seule envie, se revoir, parler encore, s'aimer. Coup du destin (et pas le dernier), le 2e rendez-vous, quelques jours plus tard ne se fera  pas. S'enchainent alors une successions de croisements, errances dans des histoires d'amours fades, retrouvailles au mauvais moment. Chacun fait sa vie, bon an mal an, gardant au fond de lui le souvenir de cette nuit étudiante si prometteuse...

Avec un style bien particulier, Eliette Abecassis nous raconte le destin de deux êtres qui n'ont pas osé (ou n'ont pas pu oser) et c'est franchement bien ! 

NB : J'ai perdu mon papa le 1er septembre, le lendemain de cet achat qui prend donc une saveur si particulière, celle d'un dernier rendez-vous...



4 septembre 2022

Lectures de vacances à vélo

Notre rando vélo estivale m'aura entre autres plaisirs, permis de me réconcilier avec la lecture, devenue difficile pour moi ces dernières semaines. 

3 livres pour une semaine de pédalage, un chouette rendement et surtout deux bien belles lectures. 

  • Il y eu d'abord un petit bijou de cynisme d'Hervé le Telllier : "Toutes nos familles heureuses". Dépourvu de tout filtre, Le Tellier nous offre un récit acerbe sur ses ancêtres. Tout simplement réjouissant !  
  • Puis, dans un court roman, Jean Louis Fournier, bien moins acide qu'à l'accoutumée rend un très bel hommage à sa mère dans "Ma mère du Nord". Le livre fait écho à " Il a jamais tué personne mon papa" qui racontait l’alcoolisme paternel et ses conséquences familiales. C'est désormais sa mère l’héroïne, toujours dans l'ombre. Une lecture particulièrement émouvante.
  • Beaucoup moins mémorable enfin, "Haute saison" d'Adèle Bréau, un feelgood book, cousu de fil blanc mais néanmoins plaisant comme habituellement avec cette autrice.

Le coeur et le chaos

Impossible de me souvenir quel compte Instagram m'a permis de découvrir cet âpre et moderne roman choral. Merci à lui, quel qu'il soit. 

Le cœur et le chaos, c'est 3 personnages, 3 destins, qui se croisent. 

Aurélien, 30 ans, rêveur et raveur paumé. Alice, radiologue, perdue dans une vie trop conformiste, tentant d'exister au travers de sites adultérins et qui se noie dans une boulimie sexuelle. Et enfin, Iris, quatre-vingt-dix printemps, égarée dans un appartement trop grand luttant vainement contre une saleté d’Alzheimer. 

Dans un Paris moite et en proie aux mouvements sociaux, ces trois êtres en souffrance vont se croiser. Il suffit parfois de pas grand chose, un vélo de livraison, un banc, un IRM. Ils veulent tous partir. Dans l'autre monde pour Iris, vers une autre vie pour Alice et vers des horizons plus bleus pour Aurélien.

Une lecture rude pour moi à certains égards, tant les sujets étaient d'actualité mais qui résonne vraiment fort, y compris plusieurs jours après la dernière page. 

C'est d'ailleurs dans le jardin de la maison familiale que j'ai terminé cette lecture, profondément bouleversée par ces mots  : « Jeune, je vivais comme tous les jeunes, en ignorant la mort. Je me gargarisais par ailleurs de l’accepter a priori parce que ça n’engageait à « rien, parce que c’était si loin. La vie éternelle me faisait horreur, elle ôtait tout intérêt à l’existence en n’y opposant aucune limite. Je ne crois pas pouvoir affirmer que l’idée d’une vie éternelle me soit aujourd’hui beaucoup plus séduisante, même si elle était vécue dans de bonnes conditions physiques et psychiques, mais enfin, mon approche de la mort n’en est pas moins fondamentalement différente. Son imminence bouleverse nettement l’idée qu’on s’en fait". 

Comme m'a dit très justement ma mère, "étrange comme tu aimes les histoires de gens cabossés toi". Je n'ai pas été déçue.

La commodes aux tiroirs de couleur

"Emportée" serait le mot le plus adéquat pour décrire mon sentiment à la lecture de ce court roman. Sa couverture bariolée me tentait depuis des mois, à chaque relais H, chaque visite à la librairie.  J'avais même réussi à résister à la tentation du supermarché, lors de notre rando-vélo faute de place dans la sacoche ! C'est finalement lors d'une escale SNCF libournaise, un peu à court de littérature, que je m'autorise le craquage. Sans regret ! 

En 10 chapitres, ouvrant un tiroir pour chaque tranche de vie,  Olivia RUIZ nous raconte l'histoire, superbe et haletante de sa grand mère adorée, Rita, petite gamine espagnole ayant fuit la guerre civile puis amante, mère, épouse.  

Jamais de mièvrerie dans l'écriture mais un beau regard sur la vie de femme et une ode à l'amour sous toutes ses facettes : amour maternel, amour passionnel et charnel avec Rafael, amour sororal, amour infini de ses petits enfants...

La fin est étonnante, pleine de folie et d'espoir. 


22 avril 2022

Lectures de printemps

La moisson de printemps a été plutôt bonne cette année 

Les critiques détaillées sont en cours ! 


1 mars 2022

Ma belle,

Camille Anseaume : c'est l'écrivain que j'aurais rêvé d'être…(suis passée pas loin :  si tu changes toutes les lettres à "apothicaire" ça fait "écrivain" ! )

Fan inconditionnelle depuis la première heure avec « un tout petit rien », j'aime tout dans ses livres, la plume, la sensibilité, la gravité saupoudrée d’un humour décapant.

C'est surtout l’écrivain qui me fait discrètement m’échapper du boulot à la pause déjeuner, le 16 février, jour de sortie nationale pour courir à la librairie du centre, me procurer l'unique exemplaire de son dernier roman. A 13h15 il est entre mes mains, il va falloir résister à la tentation de lire en cachette au boulot, patienter avant de se délecter.

J’ai tenu jusqu’au weekend et n’en ai fait qu’une bouchée. Faut dire que les ingrédients étaient réunis pour me plaire …

Dans ce nouveau roman, elle aborde la question, oh combien sensible de la belle-maternité. 

« Belle mère », comme je n’aime pas ce mot. « Mère » non assurément, c'est pas l'idée, il/elle en a déjà une, « belle » encore moins et certainement moins que la sienne !

Le rôle de belle-mère, en général, on ne l’a jamais demandé, ça vous tombe comme cela sur le coin du nez, le package est à prendre ou laisser. Les conditions du contrat aussi, sont imposées… garde alternée pour certaines, un weekend sur deux pour d'autres, les vacances scolaires pour quelques-unes (moi). C'est aussi une place à trouver, un rythme à prendre, un équilibre à ajuster et réajuster. Entre des rapports cordiaux, inexistants, tendus, y'a t'il un espace pour une relation apaisée ? La question est entière.

Mais au delà de la question de la belle-maternité, le livre questionne aussi, avec un talent fou la question de la féminité, de l’apparence, de notre rapport au corps. Si tu es belle, « tu t'en sortiras » ! J'ai longtemps cru à ce paradigme, beaucoup trop souffert de ne pas être désirable/désirée, persuadée que l'enveloppe n'était pas conforme aux standards. Et finalement après des années de lutte acharnée, on finit par trouver un modus vivendi avec ce fichu corps. Mais là aussi l'équilibre est précaire, les réajustements nécessaires au quotidien :  Oui, tu n’es pas comme cette fille sur Instagram, mais une jolie âme c'est chouette aussi. 

Je me sens un peu toute nue après cette critique, mais il m’était difficile voire impossible de dire pourquoi j’ai tant aimé ce livre sans se dévoiler un peu. C’est chose faite….

 Merci Camille, vous m'avez bouleversée (et j’adore ça).

 

 

6 février 2022

Ce qu'il faut de nuit

Quel claque! 

Je l'avais vu passer sur Instagram, conseillé par Anne Gaëlle Huon, je l'avais glissé dans ma liste des "livres à acheter", reposé à la librairie, prétextant une PAL déjà bien trop longue puis recroisé un dimanche matin lors de mes courses au super U.  Hop dans le panier! et oui, j’achète quelques fois des livres dans mon supermarché.

Et, je n'ai  pas regretté. Il fut dévoré en un petit weekend...terminé les yeux très embués. J'ai même relu le dernier chapitre pour ne pas quitter ces trois là trop vite.

C'est l'histoire d'un père qui élève seul ses deux garçons, tous les trois tentent de (re)vivre en l’absence de la Môman, les années passent, et les enfants grandissent, font des rencontres...C'est surtout une tension qui monte, une écriture qui se fait de plus de plus âpre, jusqu'au point de bascule. C'est l'histoire d'un père qui ne pourra hélas pas contrôler tous les choix de ses gosses. 

Le livre pose mille questions: comment continuer à vivre en harmonie quand les orientations politiques s'opposent, doit on nécessairement pardonner à ses enfants, est-on responsable des actes de la chair de sa chair ?  Et surtout, la chagrin lié au non pardon n'est il pas encore plus douloureux à porter que celui de l'acceptation du pire ? 

Il n'y a aucune leçon, aucune ligne de conduite, chacun fait comme il peut pour survivre et s'adapter. (comme l’écrivait si justement Clara Dupont Monot dans son récent S'adapter).

L’écriture est à l'image du roman, tendue, quasi rocailleuse, violente pour mieux placer le lecteur dans le cœur déchiré de ce père entre culpabilité et amour.

La carte postale


Merci CC pour ce conseil lecture! Qui m’a remuée, en particulier dans sa première moitié. 

Dans la première partie, Lélia raconte en détails à sa fille Anne, l’histoire de ses ancêtres : Ephraïm, Emma, Noémie, Jacques. Pourquoi lui parle t’elle d’eux ? Parce qu’elle a reçu une carte postale non signée sur laquelle figure uniquement ces 4 prénoms… Qui a écrit les prénoms des ancêtres d’Anne Berest morts dans les camps, sur une carte postale ? Qui l’a adressée à sa grand-mère, Myriam, seule survivante des camps ? Comme une enquête policière, on découvre la vie tragique de ces personnages, de leur départ de Russie, leur installation en Pologne, leur passage en Israël, et enfin leur arrivée en France avec les suites que l’on connaît. La montée de l’extrémisme, la persécution des juifs, puis les rafles et l’indicible des chambres à gaz. (on sait comme cela fait polémique dans l’infâme critique de Camille Laurens). 

On a la réponse à la toute fin du livre, qui se dévore comme un thriller. 

Un beau livre sur les origines et la mémoire.

17 janvier 2022

Paris-Briançon

Philippe BESSON, c'est le prototype de ces auteurs que j'aime quoiqu'ils écrivent. Ils sont quelques uns à avoir ce rang dans ma bibliothèque : Vargas, Blondel, Marie-Hélène Lafon.

Si le dernier (le dernier enfant) m'avait paru (peut-être) un poil en dessous des précédents, je m’étais quand même laissée emporter. J'aime ses personnages attachants, sincères, j'aime son intérêt pour le réel, sa façon de nous transporter dans la vie.

Une fois n'est pas coutume, j'ai plongé à pieds joints dans le dernier opus. 

Ça commence comme un Agatha Christie, les personnages s’installent dans un intercité de nuit, en routes vers les Alpes. Ils posent leur valises, au sens propre comme au figuré. Le lecteur fait ainsi connaissance avec ses compagnons de voyage :  Alexis, le médecin généraliste, Victor, le jeune moniteur de ski et son ménisque en vrac, Catherine et son époux Jean-Paul, Serge, le VRP lourdaud (du moins semble-t'il). Julia et un groupe d'adolescents insouciants.

Où l'on découvre les raisons de ce périple : vacances pour certains, déménagement pour d'autres, refuge familial pour d'autres...ou l'on découvre aussi les casseroles, fêlures de chacun. A chaque chapitre, nous voila plongés dans un compartiment de ce wagon, témoin d'une conversation d'abord banale entre deux passagers qui ne se seraient jamais croisés, puis plus intime, au fil des kilomètres. Comme si la promiscuité de la couchette, le huis-clos ferroviaire autorisait toutes les confidences. On y cause, maladie, avenir, destin, choix de vie, amours déçues ou jamais vécues...

Dès le début, l'auteur nous annonce que ça finira  mal. Que va 'il se passer ? Besson nous rejoue-t-il le crime de l'Orient Express ? Je ne dévoilerai rien, sachez juste que la fin est à couper le souffle .

Acheté à 18h le samedi, posé à midi le dimanche, le cœur retourné et la gorge serrée, avec une fois de plus l'envie de dire à Monsieur Besson combien ses livres nous font nous sentir vivant et nous rappellent qu'il est urgent de vivre.


Dans les brumes de Capellans

Coïncidence extraordinaire ou véritable présage, j'ai attaqué ce polar alors que j'étais en plein navigation entre l'île aux our...