24 juillet 2018

Je voudrais que la nuit me prenne

Merci à Babelio pour m'avoir proposé ce roman dans le cadre de l'opération Masse critique et aux éditions Belfond.
D'Isabelle Desesquelles, j'avais lu avec un vrai plaisir son roman Fahrenheit 2010, offert par mon amie AD, qui racontait le rachat de sa librairie par un grand groupe et la dramatique issu.
Je partais donc confiante avec ce roman sur l’enfance qui disait on regorgeait de poésie! Hélas, je suis passée à coté de cette lecture. Elle fut même pénible je dois l'avouer.
L'histoire est certes originale mais je ne suis jamais parvenue à m'attacher aux personnages. Tout m'a semblé un peu faux: cette enfant qui n'en est plus une, ces parents amoureux bouffés par le vide et l'absence...L'écriture certes poétique ne m'a pas touchée, et les 60 dernières pages m’ont même  paru interminables ! 

17 juillet 2018

Et tu n'es pas revenu

Un immense merci à mon ami Anne pour cette lecture...Anne, comme tu le verras, les marges sont remplies de croix et des dizaines de passages soulignés pour signifier l’émotion procurée!

« Toi tu reviendras peut-être parce que tu es jeune, moi je ne reviendrai pas » dit  Shloïme à sa fille Marceline à Drancy en 1944 avant leur séparation. En effet, elle reviendra...à jamais meurtrie et envahie de cette absence trop lourde...Celle du père, du mari, du modèle.
Après la lecture de l'"Amour après", j’étais restée un peu éberluée par la modernité, la liberté de cette femme qui semblait vivre, sans s’embarrasser  du qu'en dira-t'on et des conventions.   Ici c'est le passé qu'elle raconte et la difficulté à vivre le présent avec des mots sur l'enfer d'une force incroyable. Dans ce livre court, puissant sous forme de lettre à son père Marceline Loridan-Ivens,  raconte sa vie d'après les camps ou plutôt sa difficulté à vivre, ce sentiment d’être revenue amputée.

A mettre entre toutes les mains pour ne jamais oublier.

Pilules Roses, De l’ignorance en médecine » (Stock, 2023) de Juliette Ferry-Danini

Le SPASFON (phloroglucinol), vous connaissez bien sûr ! Qui n’a pas reçu, au cours de sa vie ce comprimé rose fuchsia, dragéifié façon bonbo...