20 décembre 2015

À venir

Julien et Marguerite
L'hermine
1+1 
Taj-mahal 

Taj Mahal

Ce film a une résonance toute particulière puisqu'il sort à peine trois semaines après les attentats du 13 novembre et qu'il raconte l'attentat du Taj Mahal à Bombay, en 2008. Alors que beaucoup d'autres films ont été annulés, celui ci se retrouve sur les écrans...
On y suit la jeune et jolie Louise, 18 ans, plus tout à fait adolescente, pas encore adulte,  qui accompagne ses parents en Inde. Elle souhaite faire une école de photos. Elle souhaite capturer les instants. Le soir du 27 novembre, l'hôtel est attaqué par des terroristes, c'est elle qui se retrouve captive, coincée dans la chambre, avec pour seul contact avec l'extérieur son père, au bout d'un précieux téléphone. Le père (peut être le moins convaincant) maintient ce lien vocal, la rassure, lui promet de venir la chercher alors que les coups de feu s'intensifient derrière les portes de l'hôtel. Louise, planquée dans la salle de bain, agrippée à son téléphone résiste! Le film de Nicolas Saada parvient à nous emporter sans être voyeur: la tension est palpable (jamais un chargeur de téléphone ne m'a paru aussi inatteignable), mais nous donne aussi espoir. Sans être époustouflant, le film tient la route.

19 décembre 2015

Star Wars épisode VII

Vous le savez peut-être, les étoiles et moi, ça fait 12 . N'ayant jamais vu les épisodes 1 à 6, une fois n'est pas coutume, c'est avec plaisir que je laisse la place à un ami cher pour cette critique (Merci FA)...


Star Wars – épisode VII – Le réveil de la force
La famille Skywalker met à nouveau le bazar dans la Galaxie.
[Attention : des éléments de l’intrigue sont dévoilés, mais pas tous quand même]

Kylo Ren va chercher du Gui pour le nouvel an
Trente-deux ans après Le Retour Du Jedi, épisode VI (mais qui était l’épisode III à l’époque), la saga Star Wars se dote enfin d’un septième volet. George Lucas a laissé (moyennant 3,12 milliards d’euros tout de même) en 2012 les clefs de l’univers à Disney et c’est J. J. Abrams, qui a déjà signé Star Trek, Mission Impossible 3, Super 8 et créé la série Lost, qui se frotte à la réalisation et au regard acéré des millions de fans à travers la planète.
La presse s’est fait l’écho des mesures drastiques mises en œuvre par Disney pour qu’aucun journaliste ne dévoile quoi que ce soit avant la sortie mondiale. On ne comprend pas vraiment pourquoi tant il n’y a rien d’inattendu. Le risque aurait sans doute été trop cher. L’intrigue reprend ainsi les personnages (et les acteurs) qui ont fait le succès des tous premiers films, utilise les ingrédients scénaristiques des épisodes précédents quasiment ligne par ligne et introduit de nouveaux personnages pour lifter (comme le visage de Carrie Fisher) un peu le tout. Cela aboutit à deux heures et quart menées tambour battant, légèrement trop denses pour être totalement réussies.

Petite revue des troupes, les anciens.
La princesse Léia a été rétrogradée générale, elle a changé de coiffure comme le note élégamment Han Solo lui aussi de retour, moins alerte tout de même et quasiment aussi rouillé que le Faucon Millenium. C3PO est toujours là, affublé d’un bras gauche rouge ( ?). R2D2 fait la tête parce que « maître Luke » est parti, il est en mode veille. Chewbacca est lui toujours vaillant (les animaux poilus vieillissent manifestement moins vite que les humains).

Les nouveaux.
Le nouveau Han Solo est Poe Dameron, pilote de génie qui manie les X-wings comme personne. Le nouveau Luke est une fille, s’appelle Rey habite sur une planète sablonneuse (Jakku) et vit du pillage des épaves d’anciens vaisseaux de l’empire abandonnés. Le nouveau schizophrène en chef s’appelle Kylo Ren, mais ne bénéficie malheureusement pas, il faut le souligner, d’un thème musical aussi réussi que son illustre ancêtre Dark Vador. Le nouvel empereur est le leader suprême dénomé Snoke et paraît bien déterminé (cela promet pour la suite). Le nouveau R2D2 est BB-8, un robot aussi intelligent, plus petit, qui va permettre de renouveler la gamme de produits dérivés. Le nouvel Empire s’appelle le Premier Ordre et reprend bien évidemment les codes des régimes totalitaires. Seul Finn, sorte d’esclave libéré de l’empire, de traitre affranchi, apporte une touche d’inédit.
Comme à chaque fois, les rebelles tentent de détruire la n-ième version de l’étoile de la mort que l’Empire s’acharne inlassablement à reconstruire épisode après épisode de façon incompréhensible. La famille Skywalker s’affronte au sabre laser et discute philosophie et psychanalyse sur des passerelles au-dessus du vide. Tout ce petit monde tente de retrouver Luke qui, pour une étrange raison, boude dans son coin de Galaxie (vexé d’être le dernier Jedi, soi-disant) sans que personne ne sache vraiment où.
J. J. Abrams a réussi, un peu laborieusement certes, son examen de passage sans faire de faute éliminatoire (les images sont somptueuses) : les fans de la saga trouveront leur compte dans cet épisode académique. On a cependant hâte de voir ce qu’il va proposer une fois cette étape obligatoire franchie, hâte de savoir de quel côté de la force il va faire pencher la Galaxie, hâte de savoir s’il va réussir à tuer artistement le père George Lucas. To be continued.
en pleine répétition de la chorégraphie pour la fête de noël de l'empire

6 décembre 2015

Le plus bel endroit du monde est ici

Décidément, mes lectures ces temps-ci ne m'emballent pas. C'est un euphémisme pour parler de ce livre. Une histoire de magicien tartignole et d'amour encore plus tarte... NEXT! 

La dernière leçon

Mais que je me suis ennuyée. Tout sonne faux alors que le sujet, l'euthanasie, est tellement réel! 
J'ai failli quitter la salle devant des acteurs passablement mauvais, des dialogues affligeants et une réalisation de téléfilm. 
Passez votre chemin! 

Où vont les larmes quand elles sèchent ?

Baptiste Beaulieu est un écrivain que j'ai découvert il y a 15 ans, alors que j'étais interne.  J'aimais sa façon de raconter  l...