27 décembre 2011

le Havre, Aki Korismäki

Vu le 26 Décembre.
Premier film du réalisateur Aki Korismäki que je vois. Après la phase de surprise, limite hallucination (ça a des petits cotés "roman-photo"), on se laisse totalement emporter par ce film. C'est comme un rêve, un sorte de songe, dans un décor des années ? (je n'ai pas réussi à dire), un mélange de personnages détachés du réel, qui semblent venir d'on ne sait où...C'est l'histoire d'un cireur de chaussures qui partage sa vie entre le bistrot du coin, la gare, sa maison tenue par sa femme, et son chien ! La maladie de son épouse et la découverte d’un clandestin vont imposer une rupture de rythme et l’obligation d’aller à l’essentiel : survivre.
Un film qui, je pense me restera longtemps en mémoire...Les acteurs sont époustouflants (Daroussin, en inspecteur chapeauté est éblouissant!)
Un truc marrant: le personnage principal, Marcel Marx, joué par André Wilm, n'est autre que l'acteur de La vie est un long fleuve tranquille, le père Le Quesnois. Il a exactement les mêmes intonations et le même débit, le même ton posé...je repensais à ce dérapage verbal du père Lequesnois, lorsqu’assis sur le canapé du salon, il dit à Mme Le Quesnois: "Marielle, vous me faites...." Ca m'a troublé!
Au total, cette rencontre c'est un conte, une fable à la fois tragique (dans son sujet de base) et optimiste. Bref, totalement réussi!

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