Roland est mort mais moi je vais mieux! Beaucoup mieux même...Voici ce que j'ai ressenti lorsque j'ai refermé la dernière page de ce roman-bijou écrit pas un jeune auteur landais : Nicolas Robin (dont j'attends avec impatience le prochain opus).
Roland est mort : mais qui est Roland ? Justement, Roland c'est personne et tout le monde à la fois, le voisin un peu discret dont on ne connait rien et dont on ne cherche finalement rien à savoir. Roland a un chien, qui s'appelle Mireille, rapport à sa passion pour la grande chanson française. L'histoire est racontée par son voisin de palier un quarantenaire un peu misanthrope, solitaire et désabusé (et pourtant terriblement attachant) qui récupère le chien de Roland, l'urne et les emmerdes.
Et nous, lecteur on est emballé, d'abord un peu coincé entre les étages de cet immeuble, l'urne dans une main, le caniche dans l’autre souriant souvent à ces situations doucement cyniques. Puis nous voila embarqués dans un bus toujours avec l'urne, chez une mamie qui perd la boule, une maman qui fait des jolies salades colorées en surveillant un papa qui plane. Une fois commencé, impossible de le reposer. (NB = c'est chouette les jeudi fériés !)
Bon, en matière de littérature, je manque d'éclectisme : j'avoue une préférence pour ces livres intimes, livre de rencontres, à la fois cyniques et émouvants. Entre huis clos et road-movie, le roman parle avant tout de solitude dans notre monde "si connecté" pourtant ! C’est drôle, plein de tendresse et souvent mordant.
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