10 septembre 2016

Les putes voilées n'iront jamais au Paradis

J'ai du mal à décrire ce que m'a inspiré ce livre, perdu sur une table du club de vacances dans lequel je séjournais, entre deux Harlequins et 3 "nous deux". (cynisme quand tu nous tiens...). J'avais entendu, il y a un mois, les critiques du Masque s'écharpaient au sujet de ce roman. Certains le trouvaient pornographique : il l'est. Voire racoleur (je suis moins d'accord). Certain(e)s le trouvaient réaliste et poignant : c'est vrai aussi. Chahdortt Djavann, auteur franco-iranienne mêle dans son roman, le récit de deux amies d'enfance, séparées à l'âge de 12 ans et les portraits/témoignages crus et teintés d'humour noir de prostituées iraniennes lapidées ou étranglées. À travers ces témoignages tragiques et cyniques, on comprend (si l'on peut la comprendre ?) la folie islamiste, la terreur, la haine des corps féminin, l'obsession sexuelle des hommes et la négation absolue de la féminité. Qu'ai je ressenti ? Mille choses. Assurément de la gêne, de la terreur mais aussi de la curiosité (un peu dérangeante) et un profond un sentiment de malaise aussi. On en sort non indemne, déroutée, perdue, entre réalité et fiction. A lire.

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