27 décembre 2016

La fille de Brest

Difficile pour moi de parler de ce film que j'attendais avec crainte et excitation. Crainte d'un ramassis d’âneries, et excitation face à ce sujet que j'ai vécu de l’intérieur. Ceux qui me connaissent le savent : la sécurité du médicament rythme mes journées! 
Le produit final est à l'image du livre, autocentré et convaincant. C'est évidemment un film à charge (contre Servier, l'Afssaps, les experts, les universitaires parisiens, la mollesse des experts) qui n'a qu'un objectif : mettre la lumière sur la pugnacité d'Irène Frachon, illustrer son combat à la Erin Brokowitch. Quitte à la rendre agaçante parfois !

PS: pour le microcosme de cette vigilance sanitaire, vous serez frappés par l'impression de tout connaitre: les lieux, les publications, les fiches de déclaration d'effets indésirables. Les scènes tournées à l'ANSM sont troublantes: on y reconnait le distributeur automatique, la plante verte de l'entrée, les micros de la salle de réunion....

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

Ajouter votre avis, vos impressions, votre humeur :)

Où vont les larmes quand elles sèchent ?

Baptiste Beaulieu est un écrivain que j'ai découvert il y a 15 ans, alors que j'étais interne.  J'aimais sa façon de raconter  l...