12 février 2017

Maligne

La lecture du livre m'avait profondément émue, la voir sur scène, m'a doublement troublée.
Quelle sacrée  petite nana cette Noémie Caillault ! Elle, pleine de vie nous parle de son cancer du sein, du haut de ses 27 ans, de l'annonce du diagnostic, des effets secondaires de la chimio, de ce fameux acupuncteur qui lui a "épargné" les picotements des pieds mais ni la diarrhée, ni l'alopécie, ni la chute des sourcils. On rit aux réflexions absurdes de ses copines (les Pénélopes), des hommes apeurés, de sa mère, insupportable. Sur cette minuscule scène, elle est vivante, au milieu de chaises et fauteuils colorés, symboles de ses rendez-vous médicaux, entre Pompidou, Clamart et autres hôpitaux parisiens.
Dans cette salle de province hier, la prestation a été acclamée, les gens (peut-être sensibilisés par la problématique ? ) étaient debout,  émus, remués...
Chapeau madame Caillault !

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