Hier soir, le moral n'est pas à la fête...Il est long ce confinement, les journées professionnelles se suivent, je manque d'air, d’énergie et d’envies.
Il me faut un petit livre mais quelque chose d’intense, de puissant. Il trône en bonne place (ok, facile) dans ma bibliothèque depuis presque 10 ans avec sa petite étiquette « occasion ». Le sujet, je le sais, est intense : le rapport au père et aux origines et la déchirure avec sa propre condition. Peut-on s’autoriser une ascension sociale, quitter son milieu, ses codes sans les oublier ou les nier pour autant ?
L’écriture est belle, très épurée, presque télégraphique par moments, avec des expressions en italique, mots de ce père désormais absent mais qui revit entre des lignes. La honte aussi, et l’incompréhension d’une famille dont la vie, parfois nous éloigne.
Indéniablement un bon choix pour ce 43e jour de confinement...Il me faut un petit livre mais quelque chose d’intense, de puissant. Il trône en bonne place (ok, facile) dans ma bibliothèque depuis presque 10 ans avec sa petite étiquette « occasion ». Le sujet, je le sais, est intense : le rapport au père et aux origines et la déchirure avec sa propre condition. Peut-on s’autoriser une ascension sociale, quitter son milieu, ses codes sans les oublier ou les nier pour autant ?
L’écriture est belle, très épurée, presque télégraphique par moments, avec des expressions en italique, mots de ce père désormais absent mais qui revit entre des lignes. La honte aussi, et l’incompréhension d’une famille dont la vie, parfois nous éloigne.
... et vous aviez rédigé ce billet bien avant qu'Annie Ernaux n'obtienne le Prix Nobel de littérature...
RépondreSupprimer(s) ta d loi du cine, "squatter" chez dasola