Rose a 14 ans, elle est vendue par son père Onésime pour quelques pièces d’or … C’est le début du calvaire pour elle, calvaire raconté dans ses cahiers, « les cahiers de Rose », comme un rappel de l’importance de l’écriture, celle qui transmet, celle qui perpétue, celle qui permet de ne pas oublier.
Il n’y pas que peu de détails de date et de lieu pour nous faire percevoir sa transposabilité à chaque coin du globe et à toutes les époques.
Elle est racontée par les différents protagonistes, Rose, d’abord, sublime héroïne, prisonnière de l’incarnation du mal et de l’ignominie. Viennent ensuite le regard d’Edmond, impuissant spectateur des souffrances de Rose, Onésime et sa culpabilité, la mère, etc.
A chaque page, j’avais la gorge serrée, oscillant entre envie de tout poser (tant la lecture est douloureuse parfois) et frénésie de lecture dès que l’auteur laissait entr’apercevoir une lueur d’espoir. Chaque souffrance infligée à Rose était un coup de poing dans mon estomac, chaque regard d’Edmond une caresse laissant croire en la bonté humaine.
A lire. ÉVIDEMMENT
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