4 février 2012

Elles

Vu en avant première dans une (trop?) grande salle, pas bondée...
Dérangeant, déroutant, trash, étrange...voila les sentiments que j'ai éprouvé au cours de la projection. Que sommes nous entrain de regarder, du porno soft? un reportage trash sur la prostitution estudiantine, un film sur la perversité masculine, une interrogation sur la dérive du couple, sur la solitude ? Je suis sortie de la salle, dévisageant tous les mecs autour de moi "vous étes tous un peu détraqués alors"?
Je ne décrirai pas les scènes de sexe, elles m'ont souvent fait baisser les yeux.
Celle qui sort du lot, c'est Anaïs Demoustier, épatante, sublime, nature. Juliette Binoche ne s'en sort pas mal, sans fard, journaliste paumée entre des gamins qui partent a la dérive et un mari absent. Et pourtant, ce film, j'y pense, je revois certaines scènes et je me dis que la réalisatrice voulait peut-être nous bousculer, auquel cas, c'est gagné!
Spéciale dédicace à Delph et sa cocotte Le Creuset... une volaille, trois feuilles de laurier, deux rasades de Riesling, une carotte et voila le mari de Juliette Binoche tout émoustillé par le diner, réalisant le sex appeal de sa cuisinière de femme qu'il n'a pas touché depuis des lustres...Je vous laisse donc méditer sur les vertus érotiques de la cocotte le Creuset.

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