29 février 2012

Nos plus belles vacances

De Philippe Lellouch
Vu un peu par hasard, en avant première.

Au programme: rencontre avec les acteurs AVANT la projection (j'aurais du me méfier 1) dans une salle pleine à craquer puisque le gérant de l'UGC avait racolé à mort, à coup de places gratuites et pop-corn à volonté... (j'aurais du me méfier 2 !)

Le pitch est le suivant: été 76 (donc pattes d'eph à tous les étages), c'est la canicule, Claude (c'est Philippe Lellouch), (frère de Gilles, mari de Vanessa Demouy et donc... -j'y ai pensé pendant le film: beau frère de Mélanie Doutey!!). Ça y est, je m’égare...

Claude, juif d’Algérie arrivé en France quinze ans plus tôt, emmène femme (Julie Gayet, aux ptits airs de Catherine Deneuve jeune), enfants et belle mère en Bretagne, au rocher d'Abraham. Dès le lendemain de leur arrivée, les amis (Bernard et Bernadette, Jacky et Marie-France), joué entre autres par Vanessa Demouy et Gérard Darmon, les y rejoignent. Au Rocher Abraham, ils sont accueillis avec méfiance par les autochtones à l'accent rugueux comme leurs mains. on peut notamment reconnaitre David Brécourt (alias Thomas Fava ou Baptiste, le directeur de la clinique de Sous le soleil) qui campe un personnage de pilier de bar à 2 neurones (inné ou acquis?)... Tout ce petit monde s'agite beaucoup, entre la baraque de vacances, le café du coin, où les hommes se retrouvent. Juifs pieds-noirs, bretons catholiques, Parisiens, provinciaux... : la cohabitation n'est pas facile. Puis, peu à peu, les tensions et "peurs de l'étranger" vont laisser place à l'entraide, la solidarité, les bouffes entre copains, amourettes de vacances....

Je crois que, c'est à l'origine, une pièce de théâtre, et je suis presque sure que j'aurais bien aimé voir cette histoire sur scène...Des dialogues enlevés et des personnages hauts en couleur c'est sympathique sur les planches: mais au ciné, ça tombe à l'eau. On hésite entre la série de TF1, le sketch parodique des Inconnus sur les bretons alcoolos et le mauvais film sur la difficulté d’être juif dans les années 70.

Il y a néanmoins quelques scènes réussies, une jolie voix off (celle du fils de Claude qui voit son papa avec ses yeux d'enfant) et des décors sympas (ce vieux téléphone en velours orange qu'on a tous connu et des draps comme il y avait chez ma mamie) mais à part ça c'est un peu (très) léger.


J'attends vos avis...en attendant, voici la bande-annonce.



2 commentaires:

  1. Précision importante, David Brécourt fait AUSSI ses courses au Carrouf' de Dammarie. Je pense qu'il faut y voir un lien...

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  2. ils ont bien precisé qu'en ce moment, "ils ne se quittaient plus"...
    Carrouf Dammarie, the place to be pour les nostalgiques de nos annees TF1!!

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