Un film d'Asghar-Farhadi avec Tahar Rahim, Ali Mosaffa et la divine Berenice Bejo.
Tout commence à l’aéroport. Ahmad (Ali Mosaffa) arrive de Téhéran. Marie (Bérénice Bejo) l'attend. Sur le parking de l’aéroport, sous la pluie, une marche arrière et....l'accrochage. Métaphore d'un retour vers le passé, retour douloureux qui s'annonce. Marie et Ahmad se sont aimés, Ahmad a élevé deux enfants Lucie et Léa, qui ne sont pas les siens. Aujourd'hui il est en France pour signer les papiers du divorce, Marie ayant refait sa vie avec Samir (Tahar Rahim), papa d'un petit Fouad. Petit à petit, apparaissent des zones d'ombre: Samir est toujours marié à une femme dans le coma après une tentative de suicide.
Marie entretient une relation hautement conflictuelle avec sa fille Lucie et fait appel à Ahmad pour l'aider à l'apaiser et à dénouer le conflit. Amhad tel un pacificateur (l'est-il vraiment?) pose les questions, cherche la vérité, déterre les secrets.
Pourquoi j'ai tant aimé ce film ? D'abord parce qu'il constitue une réflexion magnifique sur les histoires passées, le poids des secrets et les souffrances inhérentes aux séparations. Plusieurs scènes sublimes me resteront en mémoire. Sur le quai du métro, le petit Fouad interroge son père, sans détour, lui pose les questions dont personne ne veut entendre les réponses: "Et si on débranche la machine, elle meurt maman?". C'est tellement habile, tellement sensible et violent en même temps que c'est époustouflant. Et puis, le thriller psychologique est redoutable, l'énigme s'éclaircit peu a peu, scène après scène. Reste le final, et ses mltiples rebondissements, un brin excessifs.
Les acteurs sont magistraux, dans leurs silences, leurs colères, leurs peurs. Le tout est superbe! Allez-y.
Pourquoi j'ai tant aimé ce film ? D'abord parce qu'il constitue une réflexion magnifique sur les histoires passées, le poids des secrets et les souffrances inhérentes aux séparations. Plusieurs scènes sublimes me resteront en mémoire. Sur le quai du métro, le petit Fouad interroge son père, sans détour, lui pose les questions dont personne ne veut entendre les réponses: "Et si on débranche la machine, elle meurt maman?". C'est tellement habile, tellement sensible et violent en même temps que c'est époustouflant. Et puis, le thriller psychologique est redoutable, l'énigme s'éclaircit peu a peu, scène après scène. Reste le final, et ses mltiples rebondissements, un brin excessifs.
Les acteurs sont magistraux, dans leurs silences, leurs colères, leurs peurs. Le tout est superbe! Allez-y.
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