13 mai 2014

May in the summer

C'est une histoire de femmes et de famille: de 3 sœurs et de leur mère. L'une, May (la réalisatrice), New-Yorkaise, auteur reconnu, née catholique (mais non pratiquante) est sur le point d'épouser un américain d'origine jordanienne de confession musulmane. Elle revient passer l'été à Amman, sa ville natale pour les préparatifs du mariage et y retrouve ses sœurs (joyeusement fofolles et libérées) et sa mère avec qui les retouvailles sont plus compliquées. La maman, fervente chrétienne n'a pas l'intention d'assister à la cérémonie. On sent des les premieres minutes que May est américaine dans sa manière de vivre, de communiquer, de penser. Elle court jambes nues et iPod aux oreilles faisant fie des regards. Elle est forte, belle, en apparence sûre de ces choix. Puis, petit à petit le rêve se fissure: le spectateur comprend que la réalité est sans doute moins parfaite que la jeune femme doute sur son couple, son mariage, son avenir. C'est l'occasion pour l'actrice et réalisatrice de s'interroger sur la double culture mais aussi sur la famille, le couple, et la complexité des rapports entre sœurs. Enfin, quel joli regard sur la capitale jordanienne, ses quartiers, ses rues, son bouillonnement. 
Bref, probablement pas le film du siècle mais un bon moment de cinéma. 

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