Rares sont les films qui vous font passer par tant d'émotions en l'espace de 2 heures. J'ai chanté sur Céline Dion, pleuré aussi beaucoup sur Vivo per Lei (sic), retenu des larmes d'émotion, ri parfois et en suis sortie totalement chamboulée.
L'histoire est troublante: Diane, une veuve forte, libre et exubérante récupère son fils Steve à l'hôpital psychiatrique. Elle veut le ramener à la maison, recréer un cocon, élever ce fils hyperactif, à tendances autodestructrices. Pas facile! Entre crises de nerfs, violence, et tension, l'équilibre semble impossible. Puis survient l'énigmatique voisine d'en-face, Kyla, enseignante en congé sabbatique. Dans ce gynécée, ce cocon de mères, Steve va retrouver une forme de stabilité, réapprendre à vivre, en tous les cas, dans un premier temps.
Pendant tout le film, je me disais "c'est un bijou": tout est admirable entre tension, tendresse et humour. D'abord le jeu des deux actrices Anne Dorval et Suzanne Clément. L'une est épatante en mère épuisée, un peu vulgos mais dont l'amour transpire par tous les pores; l'autre, la voisine est incroyable de sincérité dans son bégayement, sa pudeur, sa timidité. Face à ces deux monstres féminins, chapeau au jeune Antoine-Olivier Pilon qui s'impose.
Et, cette façon de filmer, tellement mature et originale à la fois: chapeau Monsieur Dolan.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire
Ajouter votre avis, vos impressions, votre humeur :)