11 décembre 2014

La prochaine fois je viserai le coeur

C'est un vrai thriller, sombre et bien ficelé. De ceux qui vous font détester la pluie et les voitures qui ralentissent sur les bords de nationale (mais apprécier les fesses de Guillaume Canet)!
Le film est inspiré d'une histoire vraie: l' histoire du gendarme Lamare, qui pendant plusieurs mois, à la fin des années 70, tuait  des jeunes femmes après les avoir fait  monter dans sa voiture, tout en participant activement aux recherches pour coincer l’auteur des faits.
Ici, les choses sont claires, nous sommes avec l'auteur des faits, à la brigade, dans sa voiture, chez lui, comme pour mieux nous aider à comprendre sa solitude et son malaise. Car, sous des abords de  gendarme "modèle" le jour, se cache un phobique pervers aux comportements sadomasochistes. Guillaume Canet est surprenant et incarne avec beaucoup de talent cet homme enfermé dans une pathologie délirantes, terrorisé par la relation à l'autre, que se soit l'autre collègue, l'autre féminin. Là où le réalisateur est fort c'est dans la dérangeante empathie que ressent le spectateur face à ce monstre. On en vient à souffrir avec lui lors de ces diverses mutilations et retenir son souffle lorsqu'il manque de se faire attraper par la police et qu’il est caché dans un lac gelé.
Un bon moment de cinoch...



Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

Ajouter votre avis, vos impressions, votre humeur :)

Où vont les larmes quand elles sèchent ?

Baptiste Beaulieu est un écrivain que j'ai découvert il y a 15 ans, alors que j'étais interne.  J'aimais sa façon de raconter  l...