Quelle étrange coïncidence: il y a 2 ans quasi jour pour jour, sous le même soleil de Tahiti je tournais péniblement les pages des "lisières" d'Olivier Adam, livre que je trouvais particulièrement pompeux et narcissique, tout en jurant, qu'entre OA et moi c'était fini. Mais voilà, que la liseuse me donne la possibilité de lire "gratis" le nouveau OA, qui à écouter la presse se voulait plus généreux, tourné vers les autres.
Et je confirme, ce livre, où il est question d'humains, d'une société un peu en perdition, hésitante entre rébellion et désillusions m'a réconciliée avec son auteur. C'est un livre chorale sans chichi, comme je les aime, porté par une plume ciselée et belle. J'ai souvent été troublée par ces hommes et femmes "classe moyenne", ces gens que la vie bringuebale. On se retrouve un peu en chacun d'eux, cette jeune interne attentive ou Louise la sœur d'Antoine, qui veille sur lui comme une mère ou encore ce vieil homme qui ne supporte plus de vieillir seul. Bref, l'auteur nous emporte avec ses portraits d'êtres qui souffrent, aiment, vivent au bord d'une méditerranée d'arrière saison, délaissée par les yachts et les touristes.
Merci pour ce joli moment littéraire monsieur Adam. Rendez-vous pour le prochain!
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