5 février 2016

Un+une

Lelouch et moi, on se connaît mal, pour ne pas dire pas du tout. En entrant dans la salle, je me demandais même si j'avais déjà vu un film de Lelouch dans ma vie. Je ne crois pas; mais ce n'est pas "un+une" qui m'a donné l'envie de réitérer l’expérience tant j'ai trouvé ça "oubliable"! 
Bienvenu dans le joli monde léger de la comédie romantique sur fond de clichés sur l'Inde -manquent le curcuma et la danse Bollywoodienne et c'était carton plein! 
L'histoire est banale : un homme, une femme (tiens, c'est pas du Lelouch ça?), un pays, pauvre (très pauvre), deux amants (riches) et la quête de spiritualité avec un voyage commun vers le Gange. Antoine compose des musiques de film; Anna est femme d'ambassadeur, alias Christophe Lambert (qui n'a pas retiré ses lunettes teintées pour ne pas être ébloui par les costumes indiens, sans doute!) Anna est lasse des soirée Ferrero Rocher et en mal d’enfant; Antoine ne parvient pas à se poser avec une femme. Ils se rencontrent donc, se séduisent, s'attachent, soit. Et après? C'est une comédie légère, parait-il, oui, assurément; longue aussi ! Dujardin fait du Dujardin, et excelle dans ce rôle d'ailleurs, à coup de blagues douteuses et de regards charmeurs (parfois à la limite de l'irritant) et Elsa Zilberstein essaie de sourire malgré le BOTOX.  Et moi, spectatrice, je m'interroge. Que faut il y voir ?  Qu'une liaison (aussi interdite soit-elle) est parfois incontournable et a le droit d’être vécue ? J'en suis intiment persuadée...mais après? Une fois le chapitre indien refermé, quel avenir ?  C'est là une des grosses faiblesses du film :  pourquoi vouloir une happy-end ? La passion adultérine est, par définition, une parenthèse; elle ne peut (doit?) pas durer.

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