Prenez "L'amour sans le faire" de Serge Joncour, sa poésie, sa délicatesse et sa finesse... Maintenant imaginez son contraire: vous obtenez Beautiful Bastard.
L'histoire: Chloé, 26 ans, sexy en diable se fait gentiment malmenée par son boss, qui aime arracher la dentelle. Heureusement Monsieur est prévenant et lui ouvre un compte chez Aubade. Voilà tout est dit. Y a du C... à tous les chapitres, c'est dénué d'intérêt et particulièrement mal traduit (répliqué-je, répété-je, ajouté-je").
Mais pourquoi as-tu acheté ce livre ? me direz-vous.
1. je ne l'ai pas acheté, je l'ai téléchargé en pdf.
2. après après avoir tenté à deux reprises de dépasser la page 80 de "50 Shades of Grey", j'étais bien décidée à ne pas renoncer à lire un roman pseudo-érotique. Je me suis donc laissée convaincre par celui-ci, attirée par quelques critiques positives: "les personnages, disait-on sont plus "drôles et sympathiques", la fille a plus de caractère", ils sont "attachants" (no comment).
Je l'ai fini (même si j'avoue, les 60 dernières pages ont été lues très vite... de toute façon, ce n'est pas comme si on risquait de louper une figure de style ou de se perdre dans l'histoire) et j'ai trouvé ça totalement stérile.
Je m'étais juré d'aborder toutes mes lectures, même les plus inavouables. C'est fait. Mais je ne recommencerai pas.
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RépondreSupprimerEn supprimant ma réponse, ne crois pas qu'elle contienne de coupables pensées . J'ai voulu simplement changer un point d'interrogation inapproprié par un point d'exclamation. Puis j'ai publié à nouveau. Attendons !
RépondreSupprimerTerrible aveux qui t'honore, Groody !
SupprimerCombien d'autres oseront comme toi avouer qu'ils lisent cette littérature ?
Tu écris être arrivée jusqu'à la fin avec peine ! Et je pense que comme toi la majoritê des lecteurs peinent à finir ce genre de livre, voire ne le terminent pas, car, hélas, une fois assouvies la curiosité, le désir et l'exitation, l'intérêt disparait . Malheureusement, aucune scène de sexe aussi torride et sophistiquée soit-elle ne remplacera le cosmos de nos phantasmes qui nous projettent dans un nirvana de jouissances sublimes.
Que c'est con ces bouquins, pensons-nous ! Plus jamais donc ! Et quelques temps après on en feuillette un ? Des fois que... !
Mais ces bouquins se vendent ! bien, même ! Ainsi ils permettent aux maisons d'éditions de se refaire un santé et aux libraires de tourner.
Je vois deux critères pour qu'ils se vendent bien : qu'il nous fassent rire, mais je n'en connais pas ou qu'ils soient intello comme "La Vie sexuelle de Catherine M., "(jamais lu) précédé de "Pourquoi et Comment" (ça doit pas être mal à lire ce pourquoi et ce comment !). Et dire que je n'ai pas lu non plus "Cinquante Nuances de Grey, livre que je croyais être jusqu'à ton post une étude sur la peinture et qui, ô découverte, se propose de libérer notre sexualité. Ce bouquin a remporté le prestigieux National Book Award, tout de même !
On ne nous sert que du sado-maso, des pénètre-moi-très-profond-ou-je-t'arrache- avec-mes-dents-un-morceau-de-ton-sexe ! C'est passionnant !
Babelio annonce 1044 titres de livres érotiques ou pseudo, comme tu écris justement ! Pas mal, non ?
Il y a bien quelque part un bouquin du genre qui serait bien foutu ? Ça doit se trouver ?
Rabelais, reviens ! Ou bien le XVIIIème qui excellait dans ce genre !
Si on parlait d'amour, plutôt! Le reste suivra sublime et intense !