6 mars 2014

Un été à Osage County

Je suis perplexe. Pendant le film, j'avoue j'étais plutôt convaincue, c'est cynique, c'est souvent drôle et émouvant. A la fin, en sortant, j'avais un peu la nausée: c'est trop, trop tout: trop cynique, trop théâtral, trop caricatural.  
L'histoire c'est celle d'une famille du fin fond des USA, au pays des Indiens (ou "Native Americans") avec des non dits, des haines, des rancœurs, des jalousies. C'est inspiré d'une pièce de théâtre, d'un auteur dont j'ai oublié le nom mais ça a presque des petits airs de Tenessee Williams. 
Il y a tous les ingrédients de la recette tragique (sauf qu'à la place des pincées, ils en ont mis des louches) : la disparition d'un patriarche, sa femme cancéreuse et addict aux benzos, opiacés et autres pilules du bonheur (la liste est quasi exhaustive, j'ai vérifié !!), de l'adultère, du tripotage d'adolescente par  un fumeur de pétard, du cancer de la bouche, etc. 
Pour le casting c'est un peu le même sentiment, too much. Au menu : Julia Roberts (la robe Lancôme en moins), toujours aussi belle et plutôt en place (même qu'elle a oublié son Movida et qu'ils lui ont laissé les cheveux blancs pour que ça fasse plus réel!!), Meryl Streep (qui elle n'a plus de cheveux), mère cancéreuse haineuse frôlant l’hystérie, Ewan Mc Grégor (superbe, 50 ans, le poil brillant) et tant d'autres...Tous hurlent, se balancent des propos haineux, mais souvent drôles (les familles qui s'engueulent, c'est toujours drôle chez les autres).
Ça finit en psychodrame. Rideau ! 

1 commentaire:

  1. Même pour voir Meryl Streep, j'ai hésité ! L'affiche ne m'inspirait pas: elle pue la tristesse et l'angoisse. Ton post a fini de me convaincre.
    Mais je reverrai avec un grand plaisir MS dans "Le Choix de Sophie" et "le Diable s'habille en Prada" ! cette femme est un véritable caméléon artiste de génie !

    RépondreSupprimer

Ajouter votre avis, vos impressions, votre humeur :)

Où vont les larmes quand elles sèchent ?

Baptiste Beaulieu est un écrivain que j'ai découvert il y a 15 ans, alors que j'étais interne.  J'aimais sa façon de raconter  l...