22 février 2025

Il faudra bien redescendre

Tout d'abord merci à Babelio et l’opération masse critique pour l'envoi de ce recueil de nouvelles. 

L'auteur (Bertrand Runtz) y explore l'âme humaine dans toute sa complexité : ses contradictions, ses désirs, ses élans et ses silences. 

D'abord sceptique…j'avoue avoir eu un peu de mal à entrer dans les premières nouvelles auxquelles je trouvais un goût d'inachevé. 

Pourtant, à mesure que les pages se tournaient, quelque chose s'est imposé : une justesse, une émotion sourde.

Certaines nouvelles m'ont particulièrement touchée (« chez papa », « l'amour est une souris qui ronge mon coeur » ou « une vie à l'ombre ») par leur capacité à saisir ces moments fugaces où tout bascule sans bruit. À certains égards, ce livre m'a rappelé le génial « à quoi songent ceux que le sommeil fuit » de Gaelle Josse : la même attention portée aux détails, la même façon de donner voix aux âmes discrètes, à ces existences en équilibre.

Finalement, ce recueil est une bien belle surprise. Il ne cherche pas à séduire immédiatement, mais s'ancre nous, doucement, avec ces histoires d'humains un peu cabossés qui rêvent de s'extraire d'une réalité morose. 

Les lettres d’Esther de Cécile PIVOT

Ceux qui me connaissent un peu savent que m’offrir un livre n’est pas facile. Je suis peu éclectique, certains diront un poil chiante ! Je l...