30 décembre 2012

De l'autre coté du périph

C'est con mais drôle!!! L'intrigue est bébête, mais les dialogues entre les deux protagonistes sont vraiment drôles. 
Y a du Intouchable en filigrane évidemment, l'histoire d'un tandem aussi désacordé qu'attachant! Omar Sy, le flic banlieusard doit mener une enquête avec le "futur commissaire", arriviste et privilégié, Laurent Lafitte. Le duo va se titiller pour finalement apprendre à se connaitre!
Le scénario un peu démago et l'intrigue policière légère mais on s'en moque, ce qui est le plus réussi, ce sont, de très loin, les dialogues!
A Laurent Lafitte qui craint de se prendre une machine à laver sur la tête en arrivant entre les barres de HLM, Omar Sy lève la tête,  alors qu'il est de passage dans le 8ème, et réplique, "je vérifie qu'il n'y a pas un buste de Rodin". C'est idiot mais j'ai ri! Tout est un peu dans cette veine: un jeu sur les contrastes banlieue/paris.  Invité à manger un kebab/fritte gras au possible concocté par une vendeuse toute aussi grasse , Laurent Lafitte, dans son trench Burberry, rétorque : « Heureusement que tous mes vaccins sont à jour..." j'ai re-ri ;)

29 décembre 2012

Ernest et Célestine

Ernest et Célestine, par Corentin, 6 ans
Par notre chroniqueuse et ses petits, en direct de Tours
Par une après midi pluvieuse nous avons décidé d'emmener " les petits chéris" au cinéma. Entre "Ernest et Célestine" et "jean de la lune" mon cœur n'a pas trop balancé : je suis souvent déçue par les adaptations cinématographiques des livres que j'aime et une bibliocinématophile de notre connaissance me l'avait fortement recommandé (comme livre).
Je ne vais pas m'étendre sur ce qui m'a un peu déplu dans ce film, à savoir le côté politico-correct obligatoire dans tout film actuel (ben oui pourquoi chercher à punir des gens qui volent ?).
En revanche les dessins sont très très jolis (la petite souris est vraiment mimi), les paysages sont superbes, le village des souris magnifique, les couleurs sublimes et les rouges-gorges ont des pattes toutes mimi et enfin on sait pourquoi les petites souris viennent chercher les dents des enfants.
Et surtout, parfois, on a parfois l'impression de lire le livre et de tourner les pages...
Et aussi Thomas Fersen en BO. Et aussi un doublage soft (Lambert wilson qui n'essaie pas d'en faire des tonnes pour qu'on se dise "hé! C'est Lambert Wilson! !!! " Suivez mon regard avec l'"âge de glace"...(non ce n'est pas Lambert W)
.
On a rit, on a eu peur un peu aussi, et passé un super moment à 3, 6 et une trentaine d'année...

Merci AD pour cette jolie chronique...et Corentin pour les illustrations!! Moi aussi j'ai adoré ce dessin animé tellement esthétique, tendre et poétique, parfois drôle aussi.
Je ne suis pas vraiment d'accord sur le politiquement correct, ce n'est pas flagrant, juste assez pour faire une morale sur l'amitié et le racisme (le rejet mutuel entre ours et souris)!
En tous cas, que de beauté pendant 1H et 17 minutes, que de détails, de douceurs. la bibliocinématophile que je suis est totalement conquise!!!!!
Pas besoin de voler/emprunter/chercher un enfant de votre entourage pour y aller, allez y seul(e) ou entre adultes décomplexés, c'est un régal!

28 décembre 2012

La stratégie de la poussette

Tendre et plutôt marrant!
A plusieurs moments, ça m'a fait penser à "3 hommes et un couffin", dont j'ai usé la VHS. 
Elle, Charlotte Le Bon est puéricultrice. Lui, Raphaël Personnaz, dessinateur, mi adulte_mi ado. Au début du film, on les voit se rencontrer, s'aimer, s'installer. Puis vient l'envie de bébé de Madame (Marie), que Monsieur (Thomas) ne semble pas prêt à assumer. Un an plus tard, alors séparé de Marie, il se retrouve pour quelques jours avec un bébé (Léo) sur les bras tombé littéralement du ciel. La mère du petit, Camélia Jordana, l'ayant "échappé des mains"! Léo entre alors dans la vie de Thomas et va être son allié pour reconquérir Marie. C'est certes vu et revu, les couches, les nuits, l'attachement, mais ça n'est pas déplaisant. Les acteurs sont frais et jeunes, la Bo carrément sympa (Ewert and the 2 dragons, Pony pony run run, Camélia Jordana et même Jo Dassin). Je crois meme que ça m'a davantage plu qu'"Un heureux événement", avec l'autre sublime miss Météo.
En gros, une sympathique comédie romantique assez bien maîtrisée et pas prétentieuse! J'adhère :)

24 décembre 2012

Mes héros

C'est bourré de clichés, de stéréotypes, et de bons sentiments bien sucrés.  Ca ressemble à un téléfilm de Noël sur France 2 et c'était parfait pour un dimanche après-midi d'astreinte hospitalière! Y  a des guirlandes, de la fausse neige, Jugnot en Père Noël dans ce conte de fée sur le thème du "petit_noir_sans_papier_recueilli_par_un_couple_de _provinciaux _idéalistes"! Josiane Balasko et Gérard Jugnot incarnent le couple  Olga/Jacques. Lui, a des problèmes de santé, un AVC récent qu'il soigne à coup de Bourgogne; elle,  rêve d'un monde meilleur, où les gendarmes "n'ont pas honte d'être gendarme" (sic)!  Leur fils, Clovis Cornillac a des soucis avec sa femme et rêve de lâcher sa boîte d'ambulances pour devenir avocat....(Ca fait beaucoup de reves tout ça! Esprit de Noël, quand tu nous tiens!) L'arrivée du petit réfugié qui ne veut pas quitter sa cagoule, va leur permettre de reprendre gout à la vie! Whaou, gros scénario!!
J'exagère un peu car j'ai ri quelque fois (notamment en voyant Jugnot avec le chapeau de Oui-Oui*), je ne me suis pas ennuyée mais c'est comme la buche de Noël: à consommer avec modération! et là, franchement, c'est tout de même un peu trop sucré!
* La critique du vrai spectable de Oui-Oui à l'Olympia arrive! (sois patient Fabfab)

19 décembre 2012

Main dans la main

Je ne peux pas dire que j'ai adoré "main dans la main" mais j'ai néanmoins été touchée par cette histoire fantaisiste (limite burlesque) et poétique que l'on sent largement autobiographique.
C'est bourré de jolies idées, très originales, comme dans la Guerre est déclarée.
Ça parle d'une rencontre,  rencontre si fusionnelle que les deux personnages ne peuvent plus se séparer et agissent de la même façon comme s'il ne faisait qu'un. La métaphore de la passion amoureuse par excellence: n'être plus qu'un, se couper du monde, le sentiment de ne plus pouvoir se détacher de l'autre, avec en ligne de mire la destruction amoureuse et la perte de liberté...
C'est souvent, drôle et léger, du moins pendant la première heure car la dernière demi-heure est moins réussie: le rythme baisse un peu.
Coup de chapeau à Jérémie Elkaïm, filmé par Valérie Donzelli avec beaucoup de tendresse: on les sent liés ces deux là!! ( autobiographique? assurément!). J'ai plus de réserves sur Valerie Lemercier que je ne trouve pas si "attachante"...
Ok, je fais la fine bouche!! Allez-y, et donnez vos avis....

12 décembre 2012

Cogan : Killing Them Softly

Euh...comment dire? Pénible, incompréhensible, violent (mais dans quel but?), ennuyeux... Bref, je n'ai pas aimé, du tout! Les critiques, elles, s'emballent, à coup de "magnifique film noir sur fond de crise", "thriller pas comme les autres qui magnétise de bout en bout", "Polar stylisé, violent et inspiré". Zut zut zut, je suis encore passé à coté d'un bijou. Tant pis!!!

9 décembre 2012

Théodore, Paul et Gabriel

Je suis totalement inculte/nullissime/pathétique en musique. 
Quand je lis des critiques musicales, je m'émerveille toujours devant des mots comme "folk hippie", "pop 70's" ou  "jazz-folk des années 60"...euh, c'est quoi la différence ?
Mais une chose est sure: j'adore ces trois nanas (merci Didier Varrod et sa chronique musicale sur France Inter) et leur musique me touche tellement que j'ai ressenti d'envie d'écrire un post (premier post musical).
J'aime leur mélodies et leurs textes (en anglais, car ces 3 petites frenchies chantent en anglais!) et chaque chanson me raconte quelque chose. Entre la voie éraillée, la guitare et des mélodies douces et entrainantes à la fois, je suis conquise par ce bien joli trio..."Des ballades, qui oscillent entre pop, rock, et folk et se veulent un brin "old school" Ça, c'est pour la fille que se la joue critique musicale branchée!!
Pour écoutez plusieurs extraits et lire la chronique de Didier Varrod : http://www.franceinter.fr/emission-encore-un-matin-theodore-paul-gabriel

Onze minutes, Paulo Coehlo

La critique arrive...

2 décembre 2012

The Impossible

Très lacrymal et terriblement angoissant ...seraient mes premières impressions.
Pourquoi? Parce que j'étais tendue en permanence, prise dans le tourbillon de ce film "réalité" et que j'ai beaucoup pleuré!
L'histoire c'est l'histoire vraie (bien que difficile à croire) d'une famille britannique dans l'enfer du tsunami de 2004 en Indonésie.
Y a de bonnes choses:  d'abord, les acteurs  Ewan McGregor et Naomy Watts, plutot convaincants et leur progéniture (3 enfants Kinder) drôlement attachante (c'est le but non??) et puis toute la tension et l’émotion qui se dégage. Y a ce qu'il faut de (bons) sentiments!
Y a de moins bonnes choses: c'est un peu surjoué, beaucoup de cris, des sanglots, de retrouvailles au milieu de perfusions et de crachats ensanglantés, de lambeaux de peau déchiquetée. Ah oui, âmes sensibles s'abstenir ! (y a même eu un malaise pendant la séance à laquelle nous assistions!)
Dire que j'ai passé un mauvais moment serait mentir mais j'ai trouvé un peu trop spectaculaire, larmoyant à mon gout (j'avais l'air d'un panda en sortant). Les presque  deux heures passent néanmoins très vite, effets spéciaux et émotions étant au rendez-vous.

1 décembre 2012

Mauvaise fille

Sans commune mesure avec le livre...
Alors que le livre sonnait juste, décrivait avec précision ce conflit intérieur entre le désir de devenir mère et l''injustice suprême de voir la sienne lutter contre un cancer déjà gagnant, le film n'y parvient pas vraiment. C'est un peu creux, pas émouvant...du moins pas comme le bouquin.
Le livre se caractérisait par l'absence de mélo, de pathos, juste des mots simples pour raconter ce duel entre deuil, souffrance d'un être aimé et pourtant inconnu  et la naissance d'un être à apprivoiser, à  aimer, dont on ne sait rien, dont tout reste a découvrir et j'attendais le film avec impatience...me voila déçue! 
Certes Izia Higelin est plutôt une belle "Louise", femme-enfant, ambivalente, un brin menteuse, tantôt barrée, perdue, drôle et colérique mais pas autant qu'on l'imagine a la lecture du bouquin. On ne sent pas  tout le déchirement de cette jeune femme qui devient mère alors que la sienne était absente et irresponsable. 
Pour ceux qui n'auraient pas lu le livre, jetez-vous dessus et passez-votre tour cinoch!

Pilules Roses, De l’ignorance en médecine » (Stock, 2023) de Juliette Ferry-Danini

Le SPASFON (phloroglucinol), vous connaissez bien sûr ! Qui n’a pas reçu, au cours de sa vie ce comprimé rose fuchsia, dragéifié façon bonbo...