12 novembre 2019

Avec toutes mes sympathies

Olivia de Lamberterie signe son premier roman et je n’ai qu’une envie, lire et relire des passages entiers, le conseiller, l'offrir et en parler.
Si je connaissais la critique littéraire, sa voix et sa douceur (que j’ai tant de plaisir à retrouver le dimanche dans le Masque et la Plume), ce que j’ignorais, c’est son histoire familiale et le drame du suicide de son frère Alex, en 2015.
Avec une plume délicate, des mots simples, parfois non sans humour, elle nous décrit un frère profondément aimant, solaire, charismatique, habité par un mal longtemps non désigné : la dysthymie. Rien n’est glauque dans ce livre, tout est lumineux  : les réunions familiales, les étés sur les plages méditerranéennes, cette baraque aux tomettes rouges et les grains de sable dans le lit...
A chaque page, il est question de vie, celle de son frère mais aussi de ceux qui restent (Florence, Juliette et tant d'autres) qui s’unissent pour apaiser la souffrance.  Car oui, Olivia de Lamberterie nous parle de sa peine, de cette incapacité post traumatique à lire (pourtant son métier) et du besoin vital d’écrire et de raconter son frère. Quel ode à la vie, à la famille! On en sort les yeux plein de larmes avec l'impression d'être plus vivant que jamais.

A lire de toute urgence, c’est sublime.

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