18 octobre 2012

Nous York


Vu en avant première...
J'aurais tellement aimé aimer, vous dire qu'après "Tout ce qui brille", Géraldine Nakashe confirmait ses talents de réalisatrice! Hélas non… C'est bien pire que cela: on se demande même si "Tout ce qui brille" n’était pas un "parfait accident"! C’est désespérément vide! Pas de scénario, pas d’émotion. Pas une once de trame narrative! Certes, les images de New-York sont bien belles et m’ont rappelé à quel point j’aime cette ville. Oui, on se prendrait bien “a_medium_coffee_please” au Starbuck du coin et un bretzel sur la 5ème mais pas avec cette bande de potes qui n’ont pas l’air de s’aimer tant que ça! Les retrouvailles sonnent faux, les personnages secondaires n'ont pas d'âme. On a la sensation d'une addition d’images sans ligne directrice; j’ai du mal à vous raconter l’histoire: y en a pas! Une vague histoire de papys américains juifs dans la maison de retraite dans laquelle travaille Gabrielle, l'histoire de sa copine Sam, une petite nana de la banlieue venue à NY pour quoi? Se mettre à disposition d'une star de cinéma, incarnée par Sienna Miller (elle-même) ou fuir? Quoi? On ne comprend pas...S'ajoute une amourette totalement non crédible entre Manu Payet et Denise (une amerloc canon)... Et les gags?? Y en a peu pas. Bref, c'est absurde et inutile ! Ah oui, j’oubliais: ce film permet à chaque acteur de la ramener et de nous faire une démonstration d’anglais US! Allez Géraldine, on remonte en selle et on écrit un scénario pour le prochain! 
Je suis certaine que les fans iront quand même et je comprends!!

Ca y est, je lis enfin des critiques officielles et certains sont d'accord avec moi!

" Là où tout marchait d’un bon pas dans « Tout ce qui brille » (le duo complice des filles, le scénario à l’énergie, la mise en scène rythmée, la juste balance des sentiments), tout semble plat et ordinaire dans ce « Nous York », qui tourne à vide, humour creux et réalisation en panne d’idées, trop faiblard pour qu’on s’attache à son histoire d’amitié, de famille, d’exil.
Géraldine Nakache et Hervé Mimran ne s’amusent même pas à tordre les clichés sur New York et à déplacer le regard, pour voir battre le cœur vrai de la ville fantasmée. Il ne suffit pas de chanter, comme leurs héros, « New York, New York » après Sinatra…"
Nathalie Chifflet (Le Progrès)




2 commentaires:

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