10 juillet 2021

Il a jamais tué personne mon papa

Raconter son père n'est pas chose simple, raconter son père alcoolique l'est encore moins. Avec son regard de môme, ses mots de gamin, et un humour grinçant, comme à son habitude, Fournier nous raconte magnifiquement un père aimant mais bien trop souvent absent (les copains du bar), un père médecin, attentif pour ses malades (qui lui offrent trop souvent un petit coup), un père fantasque, souvent incapable de ramener la voiture chez lui. Mais c'est aussi le récit d'une famille qui tient debout tant bien que mal,  entre les silences, les ivresses et les violences involontaires. 

En 100 pages à peine, tout est dit sur cette maladie qui grignote tout sur son passage y compris le temps et l’attention pour les siens. J'ai fini les larmes aux yeux comme souvent avec Jean-Louis Fournier.

Note : ***

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