Dans ma lancée, j'ai dévoré "frangines", l’histoire de 3 sœurs en vacances dans la propriété familiale, aussi différentes qu’attachantes, qui a su convoquer sur le banc des souvenirs tant de références personnelles.
Le lieu d’abord : une bâtisse qu’on imagine volontiers, ouverte sur le jardin, où les gens passent, où l’on se ballade pieds-nus sur le carrelage, où l’on mange sur la terrasse à des heures tardives, où l’on prépare la plancha en buvant l’apéro. Bref, la maison de famille par excellence.
Les présentations ensuite. Mathilde, élégante, bourgeoise, un poil dirigiste, ancienne danseuse classique qui débarque de Paris avec ses deux mômes. Puis Violette, la belle plante rousse, un peu bobo, qui s’est enfin épanouie après avoir grandi dans l'ombre de sa sœur. Enfin, Louise la cadette, infirmière libérale, restée vivre dans le coin, plus secrète, très proche de sa mère et attentive aux autres en général. Et leur mère, Jeanne, maman et mamie louve. Il y a aussi les maris, les compagnons, les ex un peu toujours dans les parages, les enfants….
Depuis l’enfance, elles vivent leurs plus belles heures dans cette maison. Sauf que cette année, les choses sont un peu bouleversés par l’absence de leur père, parti faire un bout de chemin avec la pharmacienne du village !
Comme dans toutes les familles, il y a la tendresse, les câlins, les souvenirs d’enfance et d’adolescence, avec tout ce qu’on y met de douceur, de rancœur ou de non-dit aussi. Le roman décrit fort bien la complexité de la sororité, les ambivalences des sentiments et les rôles de chacune au sein de la famille. Il montre aussi à quel point, les choses qui semblent figées, peuvent parfois évoluer au gré des aléas de la vie.
Un bon moment de lecture.
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