Touchée et troublée par ce conte philosophique, presque fantastique. Un jour, le grand Mathias (Jean-Paul Rouve) croise le petit Mathias et voit en lui le petit garçon qu'il était. Commence alors une quête, celle de son passé, celle de son histoire familiale un brin mystérieuse, hantée par la mort un père (Poelvoorde) disparu trop tôt. Voila Rouve qui abandonne son présent, son boulot, sa famille, fasciné par ce petit bonhomme qui lui ressemble tant.
Malgré un excès de violons, d'Albinoni, et une fin un brin mélo, on se laisse emporter par cette fable. Poelvoorde est juste genial, tout en pudeur et retenue, bien loin du Poelvoorde hystérique des plateaux télé. Il incarne ce père disparu avec beaucoup de grâce. J'ai été séduite par la mise en scène, l'aisance avec laquelle Jean Paul Rouve nous ballade être passé et présent, Paris et Dunkerke. Les têtes à têtes Rouve-Poelvoorde sont majestueux, il n'en faut pas plus pour moi pour le recommander.
La Croix a fait une fort jolie critique : http://www.la-croix.com/Culture-Loisirs/Culture/Cinema/Quand-je-serai-petit-l-histoire-de-Mathias-et-son-double-_NG_-2012-06-12-817641
Malgré un excès de violons, d'Albinoni, et une fin un brin mélo, on se laisse emporter par cette fable. Poelvoorde est juste genial, tout en pudeur et retenue, bien loin du Poelvoorde hystérique des plateaux télé. Il incarne ce père disparu avec beaucoup de grâce. J'ai été séduite par la mise en scène, l'aisance avec laquelle Jean Paul Rouve nous ballade être passé et présent, Paris et Dunkerke. Les têtes à têtes Rouve-Poelvoorde sont majestueux, il n'en faut pas plus pour moi pour le recommander.
La Croix a fait une fort jolie critique : http://www.la-croix.com/Culture-Loisirs/Culture/Cinema/Quand-je-serai-petit-l-histoire-de-Mathias-et-son-double-_NG_-2012-06-12-817641
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