6 juillet 2014

Under the skin

Le dernier Eastwood affichant complet, nous nous décidons pour aller voir "under the skin" qualifié "d'ovni envoûtant", "poème érotique et romantique plastiquement splendide" par une critique unanime (même Télérama, Voici et les Cahiers du cinéma sont d'accord, c'est dire!). Le pitch est lacunaire : "Une extraterrestre arrive sur Terre pour séduire des hommes avant de les faire disparaître". J'imagine déjà le bijou de science fiction esthétique. Alors que nous attendons la fin de la séance précédente, un jeune homme sort de la salle exaspéré lâchant un "c'est nul"!! (Ok, il porte un jogging à capuche et des tongs : l'esthétisme est une question de point de vue). Le film commence, après le petit icône "film france inter", je suis confiante. Deux minutes plus tard, Scarlett dans la pénombre déshabille une femme morte et lui vole sa tenue. La dame devant moi, laisse échapper un "ouhhh c'est étrange"... Trois quarts d'heure plus tard, mon voisin de siège me glisse un "c'est interminable, c'est bientôt fini, non ?" Ben non, il reste encore une heure!! Heureusement, la deuxième moitié rattrape le coup puisque notre pulpeuse Alien commence à avoir des sentiments et ça devient presque "captivant"! Alors oui, il y a des plans d'un esthétisme irréprochable, certaines scènes déchirent le bide et sont scotchantes (la scène de la noyade, notamment) et des questions intéressantes sur la solitude de l'être l'humain mais dans l'ensemble on s'ennuie. On en sort, retourné, un peu hagard, mi-amusé mi-agacé par ces spectateurs qui, contrairement à moi ont tout compris et qui crient au chef d'œuvre. Je dois être "under les pâquerettes"!

2 commentaires:

  1. Oui même sentiment que toi.... l'avantage pour toi c'est que les voisins t'ont causée moi, ils ronflaient !

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    1. Ayant forcé mon voisin de siège a m'accompagner, je lui dois une place de cine!

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